L’émissaire spécial du secrétaire général de l’ONU, Christopher Ross, en tournée dans la région à partir de la semaine prochaine
Le Cnasps organisera à partir du 31 octobre jusqu’au 2 novembre, à Alger, des rencontres qui regrouperont des représentants de la société civile des quatre coins de la planète.
La solidarité avec le peuple sahraoui s’élargit et se renforce de par le monde. Une solidarité menée notamment par la société civile, mais aussi par des commissions onusiennes des droits de l’Homme ainsi que certaines voix officielles, amis de longue date du peuple Sahraoui. Des voix qui plaident et militent pour la décolonisation de Sahara occidentale. En Algérie plusieurs rencontres et activités sont programmées pour dénoncer le colonialisme en Afrique. Ainsi, le Cnasps organisera à partir du 31 octobre jusqu’au 2 novembre à Alger à l’occasion du déclenchement de la révolution algérienne, des rencontres regrouperont des représentants de la société civile des quatre coins de la plante. Et pour le journée du mercredi, le Cnasps recevra au siège de l’Onec à Alger, la session de la coordination du front citoyen africain pour la démocratie et contre le retour du colonialisme en Afrique.
Plusieurs représentants africains y prendront part. Puis, une autre rencontre sera également organisé durant la soirée de mercredi à l’hôtel Safir (Alger) et ayant pour objectif: «solidarité avec la résistance sahraouie». cette activité regroupera les commissaires de la Commission Africaine des droits de l’Homme et des peuples, chargée du dossier de la Rasd et celle chargée du dossier des réfugiés en présence d’invités africains. Cette rencontre sera notamment marqués par la présence des activistes sahraouis, militants des Droits de l’homme dans les territoires occupés. Alors qu’une session spéciale se tiendra à l’hôtel Dar Diaf à Alger le 1 novembre pour exiger des nations-unis l’application immédiate des résolution des conseil de sécurité. Signalons surtout qu’a cette rencontre, des représentants des pays européens, africains, asiatique, des Etats-Unis d’Amérique et une délégation de la Rasd y prendront part. s’ajoutera à ses rencontre une dernière qui se tiendra le 2 novembre au siège de la Commission nationale de Protection des droits de l’homme. Pour cette derrière, les intervention de l’ambassadeur de la Rasd, établi à Alger, Brahim Ghali, Farouk Kessentini, Mohamed Mahreze, président de Cnasps sont attendues. C’est dire à l’évidence que le programme consacré à la lutte incessante du Peuple Sahraoui pour le recouvrement de son Indépendance est aussi riches aussi bien sur le plan de la thématique mais aussi au regards des participants venus de par le Monde. Par ailleurs, il à noter que ces activités interviennent au moment même où la 4ème Commission de l’ONU chargée de la décolonisation a poursuivi, à New York, l’audition des pétitionnaires sur la question du Sahara occidental, dont la grande majorité a défendu fermement le caractère intangible du droit des Sahraouis à l’autodétermination, tout en déplorant l’incapacité de l’ONU à élargir le mandat de la Minurso au mécanisme des droits de l’homme. Notons à ce sujet que les pétitionnaires ont rappelé que la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis soutenant le droit des Sahraouis à exercer, par référendum, leur droit à l’autodétermination, et si tel est leur volonté, à l’indépendance. seront présents à cette Mme Katlyn Thomas, qui avait présidé la Commission des Nations Unies de l’Association des avocats de New York, a expliqué qu’au cours des deux dernières années, cette Commission avait mené des enquêtes exhaustives sur des questions d’ordre juridique relatives au Sahara occidental. Aussi, faut-il le souligner que même Mme Suzanne Scholte, présidente de la fondation américaine «Défense Forum Foundation» a appelé les Etats membres à agir pour mettre un terme à l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. Ce faisant, elle a soutenu que des centaines de Sahraouis ont été arrêtés et torturés dans les prisons marocaines. Ajoutant que ces derniers sont aujourd’hui menacés d’être jugés devant un tribunal militaire, ce qui les rend passibles d’être condamnés à mort. Tandis que pour sa part, M.Pierre Galand de la Coordination européenne de soutien au peuple sahraoui a plaidé également «la juste cause d’un petit peuple, dernière colonie africaine, victime de l’occupation marocaine». Ainsi, il a, haut et fort, dénoncé le fait que le référendum d’autodétermination promis par les Nations Unies n’ait pas été réalisé «Elle a parce que le Maroc, et son mentor, la France s’y sont opposés par toutes les mesures et obstacles possibles». et dans le même sillage, il convient de dire que même des voix françaises activant dans le cadre de la société civile ont appelé et exhorté la France à faciliter en avril prochain (lors de l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara occidental) l’élargissement du mandat de la Minurso aux droits de l’homme et à favoriser une réelle liberté d’expression des Sahraouis. Indiquons en outre que l’émissaire spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara occidental, Christopher Ross, qui avait été désavoué par Rabat en mai, arrivera en fin de semaine au Maroc pour de nouvelles négociations, a indiqué jeudi le ministère marocain des Affaires étrangères. La visite de M.Ross «s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour relancer le processus politique visant à trouver une solution politique définitive et consensuelle au différend régional autour du Sahara».