Le secrétaire général du FLN Amar Saadani, qui affirmait la semaine passée qu’un remaniement gouvernemental est imminent et que la révision constitutionnelle aura lieu au plus tard au mois d’avril prochain, s’est finalement rétracté.
Saadani qui s’est érigé en porte-parole de la présidence a finalement admis que de telles questions ne sont aucunement de son ressort. « Ces dossiers s’inscrivent dans les prérogatives du président de la République », s’est contenté de dire Saadani tout en insistant qu’il y aura des changements au sein du gouvernement, mais sans pour autant avancer cette fois-ci d’échéance.
Concernant les troubles que connaissent actuellement les villes du sud, le secrétaire général du FLN a reconnu que ces « régions ont été marginalisées par les autorités ». Il s’est demandé d’ailleurs pourquoi toutes les écoles de formation supérieure ainsi que les administrations importantes se trouvent à la capitale avant de dire que le mouvement de protestation de In-Salah contre l’exploitation du gaz de schiste dans cette région s’explique par un manque de communication des autorités à ce sujet.
Il a par ailleurs annoncé que le FLN a décidé d’envoyer des membres de son bureau politique pour s’enquérir de la situation sur place et dégager des solutions que « nous allons transmettre au président de la République ».
Khelifa Litamine
