Déclaration de Kigali/Conférence: un espace pour l’échange d’expériences

Déclaration de Kigali/Conférence: un espace pour l’échange d’expériences

5b2011f594b754fa6d02b5024ec51450_L.jpgLe directeur de la police judiciaire à la Direction général de la sûreté nationale (DGSN), le contrôleur de police, Ferragh Ali a indiqué mercredi que la 5ème assemblée générale de la Déclaration de Kigali qui se tiendra les 7 et 8 mars prochains à Alger permettra le partage et l’échange d’expériences en matière de lutte contre la violence faite aux femmes.

Le directeur de la police judiciaire a indiqué lors du forum de la sûreté nationale que la 5ème assemblée générale de la Conférence de la Déclaration de Kigali sur le « rôle des services de sécurité dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles » a pour objectif « l’intensification des efforts de sensibilisation et de lutte contre la violence faite aux femmes, ainsi que le partage et l’échange d’expériences dans ce domaine ».

Ce rendez-vous offre également « l’opportunité de présenter les réformes engagées par les services de police dans le continent africain dans le domaine de lutte contre la violence faite aux femmes », a ajouté le même responsable.

L’expérience de l’Algérie qui a « accompli de grandes réalisations en matière de lutte contre la violence faite aux femmes » sera présentée à cette occasion, a-t-il dit, soulignant que les services de la police africaine « ont accordé un grand intérêt à l’approche sécuritaire algérienne dans la lutte contre la violence faite aux femmes, une approche qui repose sur le respect des principes des droits de l’Homme et sur les nouvelles technologies ».

Prennent part à cette assemblée les directeurs et responsables des services de police des pays africains, des experts algériens et étrangers et des représentants d’institutions onusiennes comme le Fonds des Nations unies pour la population, le Haut-commissariat aux réfugiés, le programme des Nations unies pour le développement, en sus de l’Union africaine ».

Pour sa part, la présidente du bureau de la protection de l’enfance de de la police judiciaire, la commissaire divisionnaire Kheira Messaoudene a affirmé dans une déclaration à la presse en marge du forum que la tenue de cette assemblée en Algérie « met en exergue les réalisations de l’Etat algérien en général et la DGSN, en particulier, dans le domaine de la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants et de la prise en charge des victimes ».

Soulignant que l’Algérie était parmi les « premiers pays à avoir créé en 1982 des équipes spécialisées de protection de l’enfance avant même la proclamation de la convention internationale de protection des droits de l’enfant », Mme Messaoudene a indiqué que les plaintes liées à la violence faite aux femmes sont de plus en plus nombreuses en raison d’une prise de conscience de la société et des lois qui lui assurent une meilleure protection ».