L’Irak n’a désormais aucune dette à payer à l’Algérie, et Baghdad ne peut que se réjouir de cette décision, entérinée à Alger, a été confirmée hier par Amar Benali, porte-parole du ministère des Affaires étrangères, dans un communiqué parvenu à notre rédaction.
«Effectivement, je confirme la décision des autorités algériennes relative à l’effacement de la dette irakienne», a-t-il souligné. Il expliquera que cette décision «fait l’objet d’une correspondance officielle entre Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, et son homologue irakien Hoshyar Zibari».
Elle s’inscrit, selon M. Benali, «dans le cadre des recommandations de plusieurs sommets arabes dont celui qui s’est tenu à Syrte, en Libye, en mars 2010». L’effacement de la dette de l’Irak est en outre une décision qui «émane de la volonté de l’Algérie de soutenir les efforts de reconstruction et de développement de ce pays frère et de raffermir ainsi les liens de solidarité et de fraternité qui unissent les peuples algérien et irakien»,
souligne la même source. La confirmation dont a fait part M. Benali intervient suite aux informations publiées sur les mêmes colonnes, samedi dernier. Il a été fait état de cette décision, citant notamment le message adressé par le chef de la diplomatie algérienne à son homologue irakien.
Il a été également indiqué que le montant de la dette ne dépasserait pas le milliard de dollars. Ce montant représente notamment l’envoi d’engins, de matériel agricole et de médicaments durant l’embargo avant l’année 2003.
Karim Aoudia
