Quelque 3,5 milliards de dinars de perte sont enregistrés chaque année faute d’exploitation de plus de 360.000 tonnes de déchets recyclables, a indiqué lundi à Alger, la secrétaire d’Etat chargée de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ.
Intervenant au forum du quotidien national Liberté, Boudjemaâ est revenue sur la politique environnementale du gouvernement et ses différentes actions entreprises pour le développement de ce secteur et la protection de l’environnement.
Elle a mis l’accent, à cet égard, sur l’importance de « valoriser » les déchets et combler le retard, et ce à travers une meilleure gestion du secteur, notamment en matière d’infrastructures de tri, d’élimination et de recyclage, tels que les centres d’enfouissement techniques (CET), les déchetteries, ou les unités de recyclage.
Des projets d’élimination et de recyclage des produits polluants ont été élaborés, a-t-elle indiqué, précisant que ces projets-là englobent tous types de déchets, y compris le plastique, le verre, le métal, le mercure, le cyanure et les huiles industrielles et alimentaires.
Elle a aussi rappelé que certaines décharges seront transformées en espaces verts et lieux de détente et de distraction, et remplacées par d’autres plus modernes, répondant aux normes écologiques.
Par ailleurs, Mme Boudjemaâ a relevé l’importance de l’information et de la sensibilisation en matière de gestion des déchets et de protection de l’environnement.
Elle a précisé, à ce propos, que des programmes d’éducation et de formation ont été mis en place en direction des différents cycles scolaire, des universitaires et des entreprises, afin de contribuer à la préservation de l’environnement à travers des pratiques civiques prônant le respect de la nature.