Des taxes ont été imposées pour chaque tonne de déchets hospitaliers.
Selon le ministre Chérif Rahmani, 500 incinérateurs existent actuellement au niveau national.
C’est la chasse aux déchets hospitaliers. Les établissements de santé seront dotés d’incinérateurs pour l’élimination des déchets. Cinq cents incinérateurs existent actuellement au niveau national contre 100 unités par le passé. C’est ce qu’a avancé le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Cherif Rahmani, en marge d’une séance de questions orales tenue jeudi dernier à l’APN.
Le ministre a expliqué que cette démarche entre dans le cadre d’une politique de protection de l’environnement. Selon lui, des mesures importantes ont été prises, visant à réduire la pollution de l’environnement à travers l’élimination des différents déchets, notamment ceux hospitaliers.
Des taxes ont été imposées pour chaque tonne de déchets hospitaliers pour inciter les responsables de ces polluants à les éliminer. Un délai de 3 ans a été accordé aux producteurs de ces déchets pour les éliminer et assainir l’environnement, a indiqué le ministre. M.Rahmani a fait savoir qu’il sera procédé prochainement à l’élimination des produits hospitaliers stockés, notamment ceux dont la date remonte à plus de 30 ans.
Le département de Rahmani ne tolèrera plus de laisser-aller. Les établissements hospitaliers seront donc associés à la préservation de l’environnement. En cas de nonrespect de cette mesure, des sanctions seront infligées à l’encontre des établissements. Dans ce cadre, le ministre effectuera prochainement une visite sur le terrain, à l’hôpital de Kouba, où sera installé un incinérateur moderne pour l’élimination des déchets. Revenant sur le séminaire international sur la protection du littoral qui se tiendra à Alger le 25 septembre, M.Rahmani a souligné que l’accent sera mis sur l’importance de la protection du littéral méditerranéen, eu égard à la dimension stratégique, historique et patrimoniale de cet espace. S’inscrivant dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la protection du littoral, cette rencontre constitue une occasion pour présenter la stratégie nationale sur la protection du littoral national et l’échange d’expériences avec les autres pays. Interrogé sur le projet Dounia Parc, le ministre n’a pas voulu répondre. «Le projet se réalise», s’est-il contenté de dire en invitant la presse à le visiter. Lancé depuis plusieurs années, ce projet a connu beaucoup de blocages. Ce n’est pas demain que ce grand parc de loisir ouvrira ses portes. Interrogé sur l’échéance fixée pour sa réception, le ministre n’a pas donné de précision. «C’est un grand parc qui ne se réalise pas du jour au lendemain», a-t-il affirmé.
Les Algérois devront attendre quelques années pour profiter des loisirs de ce parc.
