Déchets ferreux et non ferreux: Trois complexes sidérurgiques pour stopper le trafic

Déchets ferreux et non ferreux: Trois complexes sidérurgiques pour stopper le trafic
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Des mesures draconiennes ont été prises pour la récupération des déchets ferreux et non ferreux au niveau national en vue de les stocker durant deux ans pour être utilisés dès l’ouverture des complexes sidérurgiques de boumerdès, d’oran et de bellara (jijel)

C’est ce qu’a annoncé, jeudi, le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Mohamed Benmeradi devant les sénateurs lors d’une séance de questions orales.

«Lorsque les trois complexes commenceront à travailler, ils auront besoin des déchets ferreux et non ferreux qu’ils utiliseron comme matière première, et si la décision du stockage de ces déchets n’a pas été prise, nous serons contraints de les importer», a révélé le ministre tout en informant que la capacité de récupération actuelle est de 100.000 tonnes/an alors que le volume des déchets a été estimé durant la période de 2006/2010 à plus de 500 000 tonnes.

«En mai dernier, la SGP a étudié le dossier, suite à quoi elle a décidé d’octroyer un crédit de 4 milliards de dinars aux entreprises pour la récupération de ces déchets et leur stockage durant deux années», a signalé le ministre.

Au sujet des mesures d’accompagnement des investisseurs dans les régions des Hauts-Plateaux et le sud du pays, M. Benmeradi a fait savoir que les Hauts- Plateaux ont, depuis 2000, réalisé 1 700 projets industriels pour un investissement global de 75 milliards de DA.

Ces projets ont permis, a-t-il dit, la création de 15 000 postes d’emploi. Pour les régions du sud, seuls 57 projets d’un montant d’investissement de 15 milliards de DA avec la création de 1 000 nouveaux postes d’emploi, ont été enregistrés au niveau de l’Agence nationale du développement des investissements (ANDI).

Sur une question relative à la participation du FGAR (Fonds de garantie des crédits au PME) dans l’investissement, le ministre a signalé que le bilan, arrêté au mois de juin écoulé, fait état de la prise en charge de 530 projets d’une valeur de 13 milliards de DA. Selon M. Benmeradi, 62 % des projets d’investissement sont assurés par le FGAR.

Wassila Oud Hamouda