Décharge publique d’Ouled Fayet, La fermeture totale avant la fin de l’année

Décharge publique d’Ouled Fayet, La fermeture totale avant la fin de l’année

Annoncée, en premier lieu, pour la fin de l’année écoulée, la fermeture de la décharge sauvage de la localité d’Ouled Fayet interviendrait à la fin 2013 si le programme mis en œuvre n’est pas interrompu.

L’engagement est pris, cette fois, par la Secrétaire d’Etat chargée de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, qui s’exprimait sur le sujet, hier, au forum du quotidien Liberté. Le processus de fermeture de la décharge en question est déjà enclenché et se poursuit d’une manière progressive, indique la Secrétaire d’Etat, soulignant au passage six casiers de la décharge appelés à être éradiqué : « il ne s’agit pas seulement de la fermeture de la décharge, mais aussi de sa réhabilitation ».

Contrairement aux déclarations, parfois contradictoires, des différentes parties au sujet de cette décharge, Mme Boudjemaâ précise que « le cahier de charges élaboré à cet effet prévoit que le processus de fermeture sera achevé avant la fin 2013 ». Elle explique que « la délocalisation de la décharge vers le centre d’enfouissement technique réalisé dans la localité de Hamici n’est nullement d’un transfert du problème, puisque le centre en question dispose de techniques modernes de traitement des déchets et ne présentent aucun ennui ».

Bien au contraire, poursuit-elle, le procédé rentre dans le cadre de la politique de tri et de revalorisation des déchets initiée par le département de l’Environnement. En ce sens, elle fera remarquer que l’absence de cette politique engendre des pertes annuelles estimées à 3,5 milliards de dinars. « C’est une opération complexe car elle implique la contribution du citoyen, donc il faut des actions de sensibilisation à faire pour que sa contribution soit efficace », a-t-elle soutenu. Le potentiel de matières recyclables au niveau national s’élève, souligne la Secrétaire d’Etat, à 760.000 tonnes par an. En termes de structures conçues pour la circonstance, elle note l’existence de trois centres de tri au niveau national et une déchèterie dans chaque wilaya.

Au plan local, 1.260 communes disposent d’un schéma directeur relatif à la revalorisation des déchets. Evoquant les centaines de tonnes d’ordures qui jonchent les trottoirs de plusieurs communes d’Alger, suite au dernier débrayage des communaux, Mme Dalila Boudjemaâ précise que la gestion des déchets ménagers est gérée par la régie communale. Cependant, elle annonce une réunion, la semaine prochaine, avec les services de la wilaya d’Alger pour passer en revue le mode de gestion des déchets.

M. Kechad