Auditionnés hier par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel sur la disparition tragique d’Ebossé, le coordinateur de la section football, Rachid Azouaou, le dirigeant Nassim Benabderrahmane et le capitaine Ali Rial ont tous écarté la thèse d’une mort provoquée par un jet de projectile.
Le premier à être entendu par la commission dirigée par Haddadj est Rachid Azouaou, lequel a tenu à charger l’arbitre Benouza pour avoir provoqué la colère du public kabyle. «L’arbitre a lésé notre équipe en fermant les yeux sur un penalty valable. Il aurait dû arrêter le match pour quelques minutes lorsque les supporters commençaient à lancer des projectiles sur le terrain pour calmer les esprits, mais lui a laissé jouer. Par exemple, lors de la rencontre Algérie-Roumanie, l’arbitre avait arrêté la partie pour quelques minutes jusqu’à ce que le calme revienne», regrette-t-il, avant de donner sa version sur la mort d’Ebossé avec lequel il entretenait de très bons rapports. «Il était entré dans le tunnel le plus normalement du monde. Personne ne peut dire avec exactitude la cause de sa mort», a déclaré le coordinateur de la section football aux membres de la commission de discipline. Pour sa part, le capitaine Ali Rial qui était le premier à aller vers Ebossé lorsqu’il était tombé, a apporté un témoignage capital. «J’étais devant Ebossé, puis j’ai entendu un cri, je me suis retourné et j’ai vu Ebossé à terre. Je suis allé vers lui, mais je n’ai pas vu de sang. Je pense qu’il est tombé sur la barre de la bâche», a-t-il expliqué aux membres de la commission de discipline.
N. B.
Rial : «Je n’ai pas vu de sang lorsque Ebossé était tombé»
Les révélations faites hier par le capitaine Ali Rial pourraient aider à rétablir certains faits. En effet, dans une déclaration accordée hier à Echourouk TV, Rial a tenu à préciser qu’il n’a vu ni de pierre ni de sang lorsqu’Ebossé est tombé à terre. «Je marchais devant Ebossé et subitement j’ai entendu un cri, je me suis retourné vers lui et je l’ai vu à terre. Je suis allé vers lui, mais je n’ai pas vu de sang. Je crois qu’il est tombé sur la barre de la bâche qui se trouvait dans le tunnel», a confié le capitaine de la JSK.
N. B.
Le père d’Ebossé à Hannachi
«Mon fils ne disait que du bien de vous»
Le président Hannachi a eu hier un entretien téléphonique avec le père d’Ebossé. Il a tenu à lui présenter ses condoléances avant de lui assurer que la JSK ne l’oubliera pas et qu’elle assumera toutes ses responsabilités. Malgré la disparition tragique de son fils à la fleur de l’âge, le père d’Ebossé a confié au président Hannachi que son fils ne disait que du bien de lui et de son club. Le président de la JSK qui est très affecté par la mort de son attaquant vedette, lui a déclaré à son tour qu’Ebossé est aimé de tout le monde, que ce soit les dirigeants, les membres du staff technique, les joueurs ou les supporters.
N. B.