«Je n’arrive toujours pas à croire qu’il est mort. Sincèrement, je suis sous le choc et je ne peux jamais vous exprimer ma tristesse. J’ai joué avec lui pendant une année et je ne garde que de bons souvenirs de lui. Que Dieu ait son âme.»
«Pas de pardon pour le criminel»
Asselah, qui avait des difficultés pour s’exprimer au sujet de la mort d’Ebossé, ajoute que l’auteur de cet acte lâche doit être sévèrement condamné : «Il faut que l’auteur de cet acte sois sévèrement sanctionné. Il ne faut jamais lui pardonner. C’est un acte criminel qui doit être sanctionné de la façon la plus appropriée. C’est inconcevable que pour un match de football un joueur perde la vie. Le Brésil a perdu 7 à 1 en Coupe du monde dans son pays et rien ne s’est passé. Chez nous pour une défaite en championnat, on tue un joueur.»
«J’ai déjà tiré la sonnette d’alarme»
Lors du match JSMB-JSK lors de la saison passée, le portier du Chabab, alors qu’il portait les couleurs de la JSK, a été lui aussi bombardé par des projectiles à partir de la tribune. Cependant, suite à sa réplique, on a tiré sur lui à boulets rouges. Finalement le temps lui a donné raison : «J’ai été à plusieurs fois l’objet de jet des projectiles à partir des tribunes, mais quand j’avais réagi une fois, on m’a traité de tous les noms. J’ai tiré la sonnette d’alarme il y a longtemps, mais personne ne m’a écouté. Il faillait qu’un joueur perde la vie pour que les gens se rendent compte de ce que j’ai enduré.»
«Un joueur aux grandes valeurs morales»
Asselah connaît bien Ebossé avec lequel il a joué pendant une saison à la JSK : «On était tout le temps ensemble quand j’étais à la JSK. C’est un bosseur qui ne triche jamais dans son travail. Il avait aussi de grandes valeurs morales. Il riait tout le temps, il faisait une grande ambiance au sein de l’équipe. Je prie Dieu le Tout-Puissant de l’accueillir en Son Vaste Paradis.»
H. A. B.