Décès du journaliste sportif Hamza Berkaoui

Décès du journaliste sportif Hamza Berkaoui

Le journaliste sportif du média arabophone Echourouk, Hamza Berkaoui, qui était gravement malade et hospitalisé à El-Kettar, est décédé. En effet, ce jeune journaliste algérien luttait contre une grave maladie infectieuse, le Malaria, qu’il avait contracté durant le mois de janvier 2022, alors qu’il était envoyé spécial d’Echourouk, dans le cadre de la couverture médiatique de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) ayant eu lieu au Cameroun.

En plus de la maladie du Malaria, son état de santé s’est également détérioré d’une manière très inquiétante après avoir été contaminé par le virus Covid-19.

Hamza Berkaoui est un jeune journaliste algérien qui avait fait ses premiers pas dans la presse à El-Heddaf, avant de rejoindre Echourouk TV.

Témoignages de solidarité et d’amitié pour le combat de Hamza Berkaoui contre la maladie

Suite à son combat contre cette maladie infectieuse, plusieurs de ses collègues et amis ont tenté d’interpeller les autorités de l’Etat pour que le défunt puisse bénéficier d’une prise en charge médicale à l’étranger, et plusieurs d’entre eux avaient témoigné leur amitié et solidarité envers lui et son combat.

« Hamza a poursuit son traitement en Algérie. Il a pris tous les médicaments que le médecin lui a prescrit…Il s’est avéré que le Malaria lui a causé des tâches dans les poumons, avant d’attaquer le foie, lui causant ainsi l’hépatite…Ce n’est plus Hamza le journaliste vivant qu’on a toujours connu. Il est devenu une personne qui sent le sommeil toute la journée. On lui a toujours autorisé de rentrer chez lui pour se reposer ». Témoigne son ami et collègue, Mohamed Bouroubi.

Il poursuite en disant : « Hamza a passé plusieurs examens médicaux afin de connaître davantage de quoi il souffre exactement. Il a passé toutes les radios. IRM, échographie, scanner, mais les médecins n’ont pu diagnostiquer sa maladie. Un jour il m’a dit : Et si je suis atteint du cancer ? Est-que les médecins me cachent quelque chose ? Je veux aller faire une Omra. Je veux voir les lieux saints et j’accepte le destin que m’a réservé le bon Dieu ».