Le ministre de la santé et de la population Abdelaziz Ziari Ziari a ordonné ce jeudi une enquête administrative sur l’affaire du décès de 6 parturientes à l’établissement hospitalier spécialisé (EHS) en gynéco-obstétrique Sbihi Tassadit de Tizi Ouzou.
L’annonce a été faite à l’issue de sa visite de cette clinique et après s’être enquis des conditions dans lesquelles les victimes ont trouvé la mort au cours ou pendant leur accouchement.
Il a promis de prendre des mesures disciplinaires si nécessaires à l’encontre de des auteurs d’éventuels manquements aux règles médicales une fois l’examen du rapport sur cette affaire terminé.
Le ministre a précisé que seulement 4 cas de décès ont été enregistrés, refusant de comptabiliser les deux autres cas dont les victimes ont rendu l’âme en dehors de la clinique Sbihi d’où elles ont été transférées suite aux complications à la suite de leur accouchement.

Ziari a souligné que le taux de mortalité au niveau de cet EHS est au dessous de la moyenne nationale minimisant ainsi les cas de décès enregistrés durant ces dernières semaines tout en reconnaissant que leurs survenues en si peu de temps nécessite une enquête approfondie à l’effet de savoir s’il s’agit de cas “conjoncturels” ou pour d’autres raisons liées notamment aux conditions dans lesquelles l’accouchement de ces jeunes femmes s’est déroulé.
Pour le ministre de la santé et de la population, il n y a pas lieu d’affoler la population car le risque zéro en accouchement n’existe pas d’autant plus que, selon Ziari, plus de 10.000 femmes accouchent annuellement au niveau de la clinique Sbihi de Tizi Ouzou relevant ainsi une forte surexploitation de la structure.