Si les citoyens estiment que l’insécurité gagne du terrain au point qu’ils ne se sentent en sécurité ni chez eux, ni dans leurs quartiers, ni dans la rue, pour la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) la criminalité en milieu urbain est «stable» et «maîtrisée». Faut-il donc se fier à cette déclaration et relativiser le niveau d’insécurité ? Et peut-on vraiment faire confiance au monde extérieur et ignorer les différents crimes rapportés quotidiennement par la presse nationale ? Des questions qui surgissent et qui méritent bien plus qu’une simple déclaration pour convaincre les populations et notamment les victimes. Il faut dire que le spectre des représailles chez ces dernières est si fort qu’elles n’osent même pas porter plainte.
A. B