Début hier des inscriptions universitaires, L’USTHB débordée par le flux des bacheliers

Début hier des inscriptions universitaires, L’USTHB débordée par le flux des bacheliers
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Toutes les universités du pays sont depuis hier ouvertes pour accueillir les nouveaux bacheliers, venus achever leurs inscriptions universitaires, avant d’entamer dans quelques semaines les cours.

L’USTHB (Bab Ezzouar) a vécu, hier, au rythme de l’effervescence qu’ont créée les flux incessants des lauréats de cette année, venus nombreux de toutes les wilayas du pays. Hier, 10h à peine passées, le hall de l’enceinte menant à la bibliothèque du campus et à ses facultés grouillait de monde.

Des centaines de jeunes promus étaient déjà sur les lieux en quête d’informations sur la façon d’entamer cette étape finale. Ils attendaient impatiemment ce moment pour en finir avec les démarches administratives et entamer leurs vacances. Venus d’Alger, de ses environs et de plusieurs autres wilayas du pays, certains bacheliers ont jugé utile de se rendre tôt le matin à l’établissement d’affectation. « Les températures caniculaires et le taux d’humidité relativement élevé ne sont pas pour arranger les choses, même si au plan organisationnel, aucun détail n’a été laissé au hasard. Des moyens humains et matériels conséquents ont été mis en place pour faciliter la tâche aux jeunes lauréats », affirment certains encadreurs mobilisés pour l’orientation des nouveaux promus.

En fait, plusieurs espaces ont été aménagés pour contenir et gérer le flux des étudiants. Outre le service d’orientation stable, la direction de l’université a aménagé une vingtaine d’amphithéâtres en salles d’inscription, où l’étudiant est tenu de remplir un formulaire avant de récupérer son badge (carte universitaire) et son certificat de scolarité pour pouvoir accomplir son inscription aux œuvres universitaires. « C’est fluide et mieux organisé par rapport aux années précédentes », reconnaissent des étudiants venus accompagner un proche pour son inscription définitive.

C’est également l’avis des organisateurs qui confirment la maîtrise des flux qui dépassent les prévisions du rectorat. En effet, l’USTHB a demandé 4.000 nouveaux bacheliers en fonction de ses capacités d’accueil, elle en a reçu 7.622. Ces effectifs ont été repartis sur les facultés et les cinq domaines que compte cette université. Certains responsables de la pédagogie ne cachent pas leurs appréhensions. Ils craignent la surcharge des salles de cours surtout pour les filières prisées comme la biologie et la technologie. D’ailleurs, le rectorat a dû revoir l’emploi du temps. Mohamed Saïdi, chargé de la formation supérieure graduée et de la formation continue et des diplômes, fait part de deux filières saturées. Celle des sciences de la nature et de la vie avec 2.100 étudiants et sciences et technologies qui en compte 2.796. Des chiffres record jamais atteints. Même constat pour la nouvelle filière géologie qui compte 846 étudiants et celle des sciences de la géographie et aménagement du territoire.

« Il est difficile de gérer un effectif aussi important étant donné la capacité d’accueil de cet établissement », signale Saïdi. Selon lui, même si le taux de réussite au bac est inférieur à celui de l’année dernière, le nombre de reçus à Alger s’est élevé cette année à 21.000 contre 16.000 en 2013, dont bon nombre est inscrit en filières scientifiques. Ce qui explique, d’ailleurs, le nombre de bacheliers affectés à l’USTHB.

Safia D.