Le 21 juin marque officiellement le début de l’été dans l’hémisphère nord. Et cette année encore, l’Algérie n’a pas manqué de faire honneur à cette entrée en matière, avec une hausse notable des températures dans plusieurs wilayas du Sud, touchées par une vague de chaleur intense.
Ce phénomène coïncide avec le solstice d’été, survenu ce samedi à 3h42 (heure locale algérienne), un moment astronomique où le Soleil atteint son point culminant dans le ciel, garantissant la journée la plus longue de l’année.
D’après l’association astronomique Bouzegani, cette journée est marquée par une inclinaison maximale de l’axe terrestre vers le Soleil, ce qui explique une forte intensité d’ensoleillement, particulièrement ressentie dans les zones désertiques.
À Alger, le Soleil reste visible près de 14 heures et 43 minutes. Dans le Sud, c’est surtout la hausse brutale des températures qui domine ce jour de solstice.
Deux villes algériennes sous une fournaise extrême
Le site météorologique spécialisé Eldoradoweather a dévoilé son classement quotidien des villes les plus chaudes de la planète, et deux localités algériennes y figurent en bonne place.
La ville de Bordj Badji Mokhtar, située à la frontière avec le Mali, a ainsi atteint une température de 45,5°C, se hissant à la 11e place mondiale. Non loin derrière, Bidon-V, autre localité saharienne située dans la région d’Adrar, a enregistré 45,2°C, ce qui lui vaut la 15e place dans ce palmarès brûlant.
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Ces chiffres placent l’Algérie au cœur d’un cercle restreint de régions régulièrement confrontées à des températures extrêmes. D’autres villes arabes sont également présentes dans ce classement, dont Al-Amerat à Oman, en tête des cités arabes avec 46,5°C, ainsi que des localités aux Émirats arabes unis et au Koweït. À l’échelle planétaire, c’est la ville pakistanaise de Sibi qui a battu le record avec un mercure grimpant à 47°C.
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Ce n’est pas la première fois que l’Algérie se retrouve dans le haut du tableau des zones les plus chaudes au monde. Chaque été, notamment durant les mois de juin à août, plusieurs villes algériennes – parfois jusqu’à une dizaine – figurent régulièrement parmi les vingt premières du classement mondial.
Bordj Badji Mokhtar, In Salah, Adrar, Tamanrasset, Timimoun ou encore Illizi sont autant de localités sahariennes habituées à ces pics thermiques, témoignant de l’aridité extrême du climat sud-algérien.
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