Les nouveaux bacheliers feront, à partir d’aujourd’hui, face une nouvelle épreuve. Celles des préinscriptions universitaires qui prendront fin le 20 de ce mois, ouvrant une nouvelle étape de formalités : confirmation des choix pour les uns, recours pour les autres.
Toutes ces démarches devraient être effectuées avant le 26 juillet, date du début des inscriptions définitives L’opération se poursuivra jusqu’au 30 juillet au niveau de l’établissement vers lequel les étudiants sont orientée. Pour faciliter l’information et l’orientation des nouveaux bacheliers, le ministère de l’Enseignement supérieur a organisé des portes ouvertes et aménagé des espaces au sein de chaque université pour une meilleure prise en charge des nouveaux bacheliers.
Hier, à la veille de l’ouverture des préinscriptions universitaires, le pavillon G du Palais des expositions où sont représentés les 90 établissement et centres universitaires ainsi que les classes préparatoires et les grandes écoles, a été pris d’assaut par les nouveaux bacheliers en quête d’informations pour pouvoir opter pour la filière de leur choix. Venus de différentes communes de la capitale et sa périphérie, certains se disent désorientés bien que leurs moyennes au bac leur ouvrent plusieurs opportunités. Une crainte justifiée, étant donné le nombre de candidats ayant obtenu le bac avec mention et les places pédagogiques limitées dans certaines spécialités intéressant les bacheliers, notamment les sciences médicales, pharmacie, chirurgie dentaire, informatique et commerce.
LAURÉATS DÉSORIENTÉS
Venue de la commune de Bouzaréah, Imène, a eu 15,32/20, maths technique. Après avoir visité les stands dont les filières correspondent à sa moyenne au bac et à son profil, elle avoue qu’elle n’est pas encore fixée sur le choix à faire. « Je compte poursuivre des études en informatique ou en polytechnique, mais aucune des deux écoles n’a encore fixé les conditions d’accès », déplore-t-elle. C’est aussi l’avis d’autres bachelières venant du lycée Ourida-Meddad (El Harrach).
Leurs moyennes varient entre 13/20 et 15/20, mais leur problème est le même. Elles estiment qu’il faudrait connaître les conditions d’accès aux universités de leur choix pour pouvoir faire la préinscription en attendant les inscriptions définitives. A vrai dire, la tâche n’est pas du tout aisée. Un engouement particulier est constaté au niveau des stands de l’USTHB, de l’Ecole polytechnique d’architecture et urbanisme (EPAU), de l’Ecole supérieure de commerce et celui des écoles préparatoires en sciences économiques, commerciales et sciences de gestion. « Les candidatures sont cesse croissantes, alors que l’école n’offre qu’entre 150 et 200 places pédagogiques par an », souligne Mme Salima Dif Ouaret, enseignante à l’EPAU.
Le directeur des études à l’Ecole nationale polytechnique, Redouane Tehmi, a jugé utile de conseiller les nouveaux bacheliers de prendre le temps nécessaire pour s’informer sur les différents parcours de formation qui leur sont offerts. « Il faut bien réfléchir avant d’entamer les préinscriptions pour éviter l’irréparable », a-t-il souligné indiquant que l’orientation des nouveaux bacheliers devrait commencer dans le cycle moyen, selon le profil de l’élève. Il estime que certains bacheliers optent pour des filières dont ils ignorent le parcours et les débouchés. Ce sont les conseils prodigués par les responsables du secteur. Ils appellent à l’occasion les lauréats à faire leurs préinscriptions, recours et inscriptions définitives au niveau des universités. Des cyber espaces y ont, d’ailleurs, été aménagés et des encadreurs mobilisés pour conseiller les nouveaux bacheliers.
Safia D