M. M.
La carte de circulation routière du site «Tariki.dz», de la gendarmerie nationale, indiquait, hier vers midi, quelque 188 points (cercles) d’information à l’entrée ouest et 88 à l’entrée est d’Alger. Tous comportaient des indications en couleur «rouge» (routes fermées), en «orange» (routes très encombrées) et «orange clair» (circulation lente). Pratiquement tous les axes routiers étaient concernés par la mauvaise circulation routière. A l’entrée est, «Lakhdaria – Khemis El Khechna», «Boudouaou – Reghaïa – Haouch El Mekhfi». A l’entrée ouest, «Birtouta – Baba Ali – Birkhadem», «Ain Naadja – Kouba», «Les Dunes – Ain Benian – Chéraga – Béni Messous».
Sur la page Facebook de «Info Trafic Algérie» (ITA) les témoignages sont nombreux, accompagnés d’images, d’automobilistes bloqués sur différents axes routiers à l’entrée de la capitale. Selon ces témoignages, sur les axes «Dar El Beida – Ben Aknoun», «Oued Smar – Les Eucalyptus», la circulation se déroulait «pare-choc contre pare-choc». De nombreux usagers font état d’un déploiement de la gendarmerie sur certains axes, notamment «au niveau de Cosider, Dar El Beida».
A Baba Ali, «le barrage de la gendarmerie est ouvert sur une seule voie», affirme un des usagers. «Baba Ali vers Alger à l’arrêt total. Depuis 06h30 nous avons franchi 100 mètres en 45 minutes», selon une publication sur la page ITA. «Des Eucalyptus au barrage de Baraki, j’ai mis une heure et demi», indique un autre automobiliste très irrité. A 7h, les axes routiers «El Achour – Oued Romane» et «Birkhadem – Tixeraïne» étaient également à l’arrêt. Une conductrice conseille, à 7h30, aux «automobilistes qui partent de Tizi Ouzou vers Alger» de rester chez eux.
Certains ne manquent pas d’humour en se demandant si cette circulation bloquée n’était pas due à un mouvement des «Gilets jaunes». Sur le site web du Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR) aucune information n’était disponible concernant cette situation qui devient de plus en plus pesante sur les automobilistes.
