Début de l’importation de voitures : les prévisions des spécialistes

Début de l’importation de voitures : les prévisions des spécialistes

Le ministre de l’Industrie a annoncé lundi dernier, que le cahier des charges régissant l’importation des voitures neuves sera publié incessamment. Cependant, les spécialistes dans le domaine se montrent toujours pessimistes quant au début effectif de l’opération.

En effet, les experts de l’industrie automobile s’attendaient à ce que l’importation des véhicules neufs soit retardée jusqu’au deuxième semestre de l’année en cours. Cela revient, selon eux, au fait que les amendements portés sur le nouveau cahier des charges ne soient toujours pas révélés.

Selon ces spécialistes, cités par le quotidien Echorouk, les dernières déclarations du ministre de l’Industrie Ahmed Zaghdar n’ont fait qu’ajouter de l’ambiguïté au dossier, d’autant qu’aucune date précise n’a été annoncée pour le début de l’opération d’importation.

Début effectif de l’importation : les prévisions des spécialistes

Ainsi, les observateurs du marché automobile en Algérie, estiment que l’entrée des voitures neuves sur le marché national pourrait être retardée au moins jusqu’à la fin des six premiers mois de l’année en cours.

Selon les prévisions des spécialistes, si le nouveau cahier des charges est adopté et les agréments d’importation accordés durant le mois de mars, ce sont les marques européennes qui seront les plus proches à conquérir le marché au second semestre de 2022.

Pour rappel, le ministre de l’Industrie a annoncé le 7 février dernier que les modifications apportées au nouveau cahier des charges seront publiées incessamment. Il a indiqué que le texte est actuellement au niveau du Secrétariat général du Gouvernement, prévoyant sa promulgation pour « bientôt ».

Le premier responsable du secteur a également souligné que 73 dossiers ont été déposés par les opérateurs économiques désireux d’exercer l’importation de véhicules neufs. Tandis que 46 recours ont été introduits au sein de la commission multisectorielle.

Pour les retards accumulés dans le traitement des dossiers, le ministre a expliqué cela par la situation sanitaire, soulignant que son département ministériel œuvre à accélérer le traitement.