Les travaux de la conférence internationale sur « la diversité linguistique et la langue fédératrice » ont débuté mardi à Alger avec la participation d’experts venus de 9 pays et 24 universités algériennes.
Organisée par le Haut conseil de la langue arabe, la conférence examinera trois jours durant, le phénomène « de la diversité linguistique en tant que richesse linguistique et civilisationnelle ».
L’objectif étant de « mettre en avant l’importance de la langue fédératrice », « déterminer les fonctions des langues étrangères » et « mettre en exergue la place de la langue fédératrice dans ses aspects sociaux, civilisationnels et culturels selon les besoins des sociétés qui souffrent de la domination des langues étrangères ».
Les participants débattront, en outre, d’une série de problématiques liées à la capacité du multilinguisme à s’imposer comme vecteur de richesse, l’impact négatif de l’homogénéité sociétale, la préservation de l’identité culturelle et la mise en place de plans de développement des langues selon leurs fonctions. Ils s’attèleront à définir les concepts relatifs au multilinguisme, à la langue fédératrice, la langue nationale et les langues étrangères.
Aussi, les conférenciers évoqueront les caractéristiques de la langue fédératrice et de la diversité linguistique, les programmes réussis de pays plurilingues, les canaux de communication linguistique et la traduction. Prendront part à cette réunion des enseignants et experts venus de plusieurs pays à l’instar de la Tunisie, le Maroc, le Soudan, l’Arabie Saoudite, le Niger, la Malaisie, l’Inde, la Georgie, l’Allemagne, outre des experts de 24 universités algériennes.
La conférence sera sanctionnée par une série de recommandations, ajoute-t-on.
