Les nouveaux statuts de la télévision et de la radio sont au niveau du gouvernement, a indiqué mercredi à Alger, le ministre de la Communication, M. Nacer Mehal, qui a assuré que le débat politique sera « prochainement » introduit dans les médias lourds.
M. Mehal qui s’exprimait à la presse, en marge des travaux de clôture de la session d’automne de l’Assemblée populaire nationale (APN), a affirmé que « les statuts de la télévision et aussi bien ceux de la radio, qui doivent changer d’un point de vue structurel et sur le plan des prérogatives, sont sur la table du gouvernement ».
Au sujet de l’appel de la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Mme Hanoune, sur l’ouverture des médias lourds au débat politique, M. Mehal a reconnu qu’elle était « dans son droit et dans son rôle de réclamer cette ouverture », assurant que « cette ouverture se fera dès la finalisation de l’étude de ce dossier » par le gouvernement.
La demande de Mme Hanoune survient après des multiples demandes d’autres formations politiques (RCD et FFS) ainsi que des associations, des syndicats et des intellectuels pour la fin du monopole de l’Etat sur l’audiovisuel.
« J’ai déjà déclaré, le 28 octobre 2010, qu’il est préférable que les Algériens discutent de leurs problèmes », a-t-il rappelé, exprimant son souhait de voir l’introduction du débat politique « se concrétiser très rapidement ».
A propos de la convention de branche relative au secteur de la presse, le ministre a indiqué que son département, en collaboration avec les différents partenaires, notamment l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), est sur « la dernière mise au point qui interviendra dès dimanche prochain ». « Je pense que nous allons aboutir très rapidement et finaliser ce travail », a-t-il encore ajouté.
Bref, le même discours servit par son prédécesseur à la tête du département de la communication. Du « couper-collé » , comme dirait le Preminier ministre Ahmed Ouyahia.