A travers l’ambitieux programme de développement du Président de la République, c’est une guerre sans merci et de tous les instants contre le sous-développement sous toutes ses formes, c’est également une continuité de la lutte de libération car en l’espèce, il s’agit d’effacer à tout jamais les stigmates héritées du colonialisme qui aura durant sa longue occupation marginalisé tout un peuple privé du moindre de ses droits élémentaires, comme l’accès à l’éducation, au soins, à un toit décent avec toutes les commodités que cela requiert. Des « bienfaits » du colonialisme que l’Algérie indépendante s’attelle à corriger.
De la poignée d’étudiants que comptait la communauté universitaire au lendemain de l’indépendance et de l’alarmant taux d’analphabétisme, l’on ne peut que s’enorgueillir aujourd’hui de voir et de constater l’étendue de la carte universitaire du pays qui touche quasiment tout le territoire national y compris au fin fond du Sahara que le colonialisme voulait garder, amputer de la carte de l’Algérie qui s’acheminait inéluctablement vers son indépendance arrachée de haute lutte au prix de grands sacrifices humain et sur la table des négociations.
Traquer le sous-développement et corriger les disparités, l’exemple du sud du pays est un exemple on ne peut plus révélateur de cette grande volonté politique qui anime l’action des pouvoirs publics, elle-même imbibée et abreuvée des principes de Novembre.
Construire une Algérie forte et unie, riche et prospère, partout et en tout lieu. Parallèlement aux actions de développement véhiculées par le programme de développement du Président de la République, il y a ce plus décidé par le Président de la République qui consiste en un programme supplémentaire au bénéfice des wilayas du sud du pays afin justement de rétablir l’équilibre entre les différentes régions du pays. L’amélioration des conditions de vie des populations tout comme cette même chance donnée à tous les enfants d’Algérie là où ils se trouvent pour étudier et se former, trouvent toute leur consistance que ce soit à Timimoun, Adrar, Ain-Salah ou Djanet.
L’œuvre de la jeunesse algérienne accomplie durant leur service national, la transsaharienne fait l’objet actuellement de travaux d’extension et de mise à niveau pour la protéger et de l’ensablement et de la crue estivale dévastatrice parallèlement à un dédoublement et des voies et un élargissement pour contenir dans les conditions optimum de sécurité le formidable flux des véhicules, notamment de gros tonnage qui l’emprunte.
Ce printemps 2011 reste pour le sud, et principalement pour la capitale du Hoggar, Tamanrasset une date qui fera assurément date, que de générations à venir en parleront immanquablement comme d’une légende des temps modernes. Et pour cause, pour toute une région vouée à une lente agonie en l’absence de ressources hydriques, la remettre en vie, l’approvisionner en eau depuis l’albien à plus de 750 kilomètres plus au nord, en plein désert rocailleux.
Le programme du Président de la République avait inscrit ce projet et ce projet est là aujourd’hui, coulant en une eau limpide dans tous les robinets.
Un réel défi technologique avait souligné le Président de la République. Un défi relevé tout comme celui de l’autoroute est-ouest, tout comme d’autres défis. C’est que cette nouvelle Algérie qui s’est relevée, qui se consolide, elle se construit partout, de Tlemcen à Tébessa, et de Tipasa à Tamanrasset…
A. M. A.