De plus en plus nombreux aux environs de Dar El Hayat,Ces marchands ambulants de tous les tourments

De plus en plus nombreux aux environs de Dar El Hayat,Ces marchands ambulants de tous les tourments
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Les habitants de la cité Dar El Hayat, située à M’dina J’dida vivent au gré d’une nuisance sonore quotidienne, résultant de la présence de nombreux marchands ambulants aux alentours de cette cité.

Le nombre de ces marchands informels a triplé, ces derniers temps, entraînant ainsi l’exploitation des trottoirs qui bordent la cité de Dar El Hayat. Les habitants sont particulièrement gênés par la présence de tous ces marchands illicites qui créent ainsi un véritable calvaire au quotidien. «Le nombre de ces marchands augmente, chaque jour et nous le constatons au fil des jours et des semaines.

Aujourd’hui donc, nous déplorons lourdement cette présence qui devient insupportable », dira une habitante de l’immeuble en question avant de poursuivre: «Nous sommes également contraints de nous accommoder, tant bien que mal, aux paroles désobligeantes et parfois grossières qui sortent de la bouche de ces marchands.»

Ces vendeurs informels investissent le trottoir sans aucune gène et s’autoproclament propriétaires de la partie investie, en dressent des tables, recouvertes d’une bâche ou d’un parasol pour se protéger du soleil. Le quotidien des habitants de la dite cité est donc particulièrement perturbé et pour cause, ces vendeurs informels qui prennent possession des lieux à une heure très matinale, multiplient les formules qu’ils émettent en criant pour attirer la clientèle qui est de plus en plus nombreuse.

«Leurs cris sont ancrés dans ma tête», dira notre interlocutrice. Les nombreuses altercations entre les marchands sont un autre phénomène que les habitants n’arrivent plus à supporter. Ces altercations engendrent des disputes et des bagarres dont les citoyens se passeraient volontiers.

La présence de différents bus, notamment ceux faisant la navette entre Oran et Aïn El Türck n’arrange pas les choses et accentue la perturbation quotidienne. A cela s’ajoute l’état qui caractérise les lieux en fin d’aprèsmidi.

Les marchands informels quittent leurs places, sans même penser à passer un coup de balai ou à ramasser les déchets laissés derrière eux. «Si vous voyez l’état de cet endroit en fin d’après-midi, vous ne verrez que des cartons et des bourses qui envahissent les lieux et ce, sans que cela ne préoccupe les marchands», dira une autre habitante.

La présence de toutes sortes de déchets caractérise les lieux et accentue ainsi la dégradation du cadre de vie des habitants de la cité. Ces derniers appréhendent grandement l’arrivée de l’été et notre interlocutrice dira à cet effet: «Nous serons alors dans l’obligation de laisser les fenêtres ouvertes, ce qui engendrera l’installation de la nuisance dans l’enceinte même de nos maisons.»

Belouzaa Adjila