De plus en plus de femmes rejoignent les rangs des migrants pour soutenir leurs familles, selon l’OIM

De plus en plus de femmes rejoignent les rangs des migrants pour soutenir leurs familles, selon l’OIM

De plus en plus de femmes rejoignent les rangs des migrants pour soutenir leurs familles et améliorer leur situation économique, a indiqué l’organisation internationale pour les migrations, dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée internationale de la femme. « En tant que migrantes, elles se heurtent à des problèmes spécifiques, en particulier les femmes rurales qui sont cette année au centre des débats », a affirmé l’Organisation onusienne.

Dans ce cadre, elle a ajouté que « malgré l’autonomisation des femmes et une égalité des sexes de plus en plus manifeste, les femmes rurales, qui représentent environ un quart de la population mondiale, sont encore celles qui ont les plus faibles revenus, qui sont les moins instruites et qui disposent d’une influence politique et sociale moindre par rapport aux hommes ruraux ou aux populations urbaines ».

A cet égard, l’OIM a appelé la communauté internationale à « promouvoir des processus de migration plus sûrs pour les femmes dans les zones rurales, notamment en matière de prévention de la traite des êtres humains et d’accès des femmes rurales à une bonne information sur les migrations, aux documents d’identité et de voyage ainsi qu’aux services de migration ».

Elle a également, préconisé de « favoriser une meilleure réglementation de la migration des travailleuses domestiques et de celles qui s’occupent des enfants et personnes âgées dans les pays d’origine, et promouvoir des mécanismes de protection ainsi que des modalités de recrutement adéquats dans les pays de destination ».

L’OIM a appelé en outre, à « fournir une aide humanitaire spécifique aux femmes rurales dans des situations d’urgence, notamment lors de catastrophes naturelles, et promouvoir la pleine participation de celles-ci aux stratégies communautaires d’adaptation au changement climatique et à la dégradation de l’environnement » et à « favoriser l’accès des travailleuses migrantes à des services médicaux et sociaux abordables »