La mort du wali d’Annaba Mohamed Mounib Sendid fait partie ces jours-ci des questions qui agitent la presse sur fond de suspicion quant à l’origine de cette mort. Le RCD joint sa voix aux partis qui sont déjà montés au créneau pour exiger la vérité sur la mort de ce commis de l’Etat.
Dans un communiqué, la formation de Mohcin Bélabés fait état « d’informations qui demandent à être confirmées sur les conditions suspectes qui seraient à l’origine du décès du wali d’Annaba, après son évacuation dans un hôpital parisien ».
Le RCD , tout en « s’associant à la douleur famille du défunt » interpelle « les pouvoirs publics qui ne doivent pas laisser la rumeur s’amplifier au risque d’alimenter une guerre des clans attisée par la fonte de la rente ». Pour le parti de Mohcin Bélabés, « il appartient à la Justice de se saisir d’un dossier qui concerne un drame humain et probablement une fois de plus, un dysfonctionnement institutionnel ».
Le RCD note que ce décès » est survenu dans une ville otage d’intérêts occultes, la justice par conséquent ne peut plus rester silencieuse ». Le RCD appelle donc à l’ouverture d’ « une enquête rigoureuse et transparente » dont les résultas sont attendus par la famille du défunt et plus généralement l’opinion publique.
Ce parti ajoute que « l’éventuel refus de prendre en charge cette doléance serrait alors en soi une réponse ». Pour sa part, Abdallah Djabballah a qualifié la mort de Mohamed Mounib Sendid de « drame ». Tout en appelant à la mise en place d’une commission d’enquête, Djaballah estime qu’il est nécessaire de connaitre les vraies raisons de la mort du wali d’Annaba et avoir toute la certitude si sa mort est liée vraiment à des pressions qu’il aurait subies, des mesures doivent être prise contre l’auteur ou les auteurs » conclut Djabballah qui appelle à une mobilisation du peuple contre ce genre de « pratiques ».
C’est Louisa Hanoune la première à exprimer des doutes sur la mort du wali d’Annaba en réclamant une commission d’enquête. Soufiane Djilali, pour sa part est allé plus loin en interpellent directement le chef d’état major Ahmed Gaid Salah en lui demandant de diligenter une commission d’enquête par le DRS.
De son côté l’avocat Boudjmaâ Guéchir juge que le procureur de la République est à même de s’auto-saisir en engageant une action publique dés lors qu’il y a des doutes sur la mort . Sauf que, prévient t-il les procureurs sont sous la coupe du Ministère de la Justice.