De nouvelles violences ont fait jeudi au moins 13 morts dans la ville syrienne de Homs, dans le centre du pays, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).
« Douze personnes ont péri jeudi dans de nouveaux bombardements survenus dans le quartier de Baba Amr », a indiqué l’OSDH, précisant qu’une autre personne a été tuée dans des tirs dans le quartier de Khaldiyé ». L’OSDH a estimé que le bilan pourrait s’alourdir.
Mercredi, une voiture piégée a explosé dans cette même ville de Homs, tuant et blessant plusieurs personnes dont des civils et des membres des forces de sécurité, selon la télévision d’Etat syrienne.
Les autorités syriennes ont attribué cette attaque à un « groupe terroriste ». A Idleb (nord-ouest), « un groupe terroriste armé » a attaqué un bâtiment de recrues militaires et les autorités y ont fait face, tuant un certain nombre de terroristes ».
Damas affirme « pourchasser les groupes terroristes » à Homs, haut lieu de la contestation contre le pouvoir en place en Syrie, en les accusant d’être à l’origine des violences qui secouent le pays depuis mars 2011. La situation dans le pays est toujours instable en raison de la recrudescence des violences qui continue d’émailler le mouvement de contestation.
Aucune solution n’est trouvée jusqu’à présent à la crise syrienne, une question qui sera au menu d’une réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG) prévue dimanche à Ryadh. Une autre réunion consacrée à ce sujet devra également regrouper des ministres des affaires étrangères du Conseil de la Ligue arabe samedi au Caire. Mardi, les six pays membres du CCG ont décidé d’expulser les ambassadeurs de Syrie dans leurs pays et de retirer les leurs en poste à Damas, en raison de la poursuite des violences dans ce pays.
Le 28 janvier, la Ligue arabe a décidé de suspendre sa mission d’observation entamée en Syrie pour des raisons sécuritaires, mais elle a démenti mercredi y avoir mis fin à son travail dans ce pays.