De nouvelles révélations concernant Chakib Khelil et Farid Bedjaoui

De nouvelles révélations concernant Chakib Khelil et Farid Bedjaoui

Farid-Bedjaoui-Chakib-Khelil.jpgLe quotidien américain New York Times rapporte de nouvelles révélations concernant Farid Bedjaoui et Chakib Khelil dans le cadre des Panama Papers, nous informe ce matin le site d’information TSA.

 » Le journal américain cite notamment le cas majeur de Farid Bedjaoui, accusé par la justice italienne d’avoir distribué 275 millions de dollars en pots-de-vin pour permettre à Saipem de remporter des contrats en Algérie d’une valeur de 10 milliards de dollars. Surnommé « Mr. 3% » au titre de sa commission présumée, Farid Bedjaoui a nié les accusations, rappelle le journal. »

Selon l’article, l’une des entreprises-écrans crée par Mossack Fonseca, et liée à Farid Bedjaoui, aurait servi à détourner jusqu’à 15 millions de dollars aux associés et à la famille de Chakib Khelil « l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca a créé 12 des 17 sociétés-écran liées à Bedjaoui sur lesquelles la justice italienne enquête pour des faits de corruption entre 2007, (…) L’une de ces entreprises, Collingdale Consultants Inc., a été utilisée pour détourner jusqu’à 15 millions de dollars aux associés et à la famille de Chakib Khelil, selon les accusations de la justice italienne rapportées par le journal. »

TSA rappelle que Farid Bedjaoui est accusé d’avoir tissé une toile complexe pour dissimuler son argent, avec seize comptes bancaires en tout en Algérie et à l’étranger « Farid Bedjaoui est accusé d’avoir tissé une toile complexe pour dissimuler son argent, avec seize comptes bancaires en Algérie, à Dubaï, à Hong Kong, au Liban, à Londres, à Singapour et en Suisse. »

Par ailleurs, Mossack Fonseca a mis beaucoup de temps avant de se rendre compte des déboires de Farid Bedjaoui, et a même continué a travaillé avec l’une des entreprises de ce dernier, et ce jusqu’en Novembre 2015 « Bien que l’enquête ayant visé Bedjaoui a été rendue publique en février 2013, des emails internes de Mossack Fonseca suggèrent que la firme n’a remarqué ses déboires que sept mois plus tard, en effectuant une recherche internet sur un autre client. Alors que Mossack Fonseca a signalé les activités de Farid Bedjaoui aux autorités des Iles Vierges Britanniques en 2013, la firme a tout de même continué à travailler avec l’une de ses entreprises, Rayan Asset Management, au moins jusqu’au mois de novembre 2015. »