De nouvelles mesures sécuritaires pour la saison estivale L’aéroport d’Alger est l’une des infrastructures les plus sécurisées

De nouvelles mesures sécuritaires pour la saison estivale L’aéroport d’Alger est l’une des infrastructures les plus sécurisées

La police des frontières s’engage à faciliter les conditions de voyage aux passagers durant la saison estivale, avec des mesures qui ne sont pas prises au détriment des impératifs de sécurité. L’exposé présenté, hier, par le commissaire divisionnaire, sous-directeur à la police des frontières, Sennour Hamid, devant la commission parlementaire des affaires étrangères, de la coopération et de la communauté, confirme cet état de fait.

La police des frontières préconise des « mesures de facilitation » au profit des passagers à l’occasion de la saison estivale. Pour ce faire, au niveau des aéroports et des ports, une commission locale de sécurité et une autre de facilitation sont à pied d’œuvre afin de garantir toutes les mesures sécuritaires nécessaires, « dans un cadre d’évaluation de la menace ».

Il ne s’agit nullement de dispositions « contraignantes », assure-t-il, en faisant remarquer que la commission de facilitation devra veiller à assouplir les conditions de voyage, améliorer les circuits et l’accueil. La police des frontières constitue le maillon d’une chaîne complète, relève-t-il. La suppression de la fiche de police fait partie de ces mesures de facilitation. Cela a été décidé pour une meilleure fluidité des passagers. La fouille des bagages à main et la reconnaissance des bagages ont été également supprimées. A l’approche de la saison estivale, des mesures « spécifiques » ont été prises, indique le commissaire divisionnaire. Des guichets d’orientation et d’information seront installés au niveau des aéroports. Des couloirs verts sont prévus également au profit des personnes âgées ou à mobilité réduite. Au niveau des ports, des box mobiles seront également mis en place. La même mesure a été prise au niveau des frontières terrestres. Sennour a indiqué qu’en 2015, la direction de la police des frontières a enregistré le contrôle de près de 3,5 millions de passagers dont 2,910.000 millions d’Algériens et 633.000 étrangers, contre environ 2,8 millions de passagers en 2014.

Durant l’année 2015, presque 10 millions de passagers ont été traités. 2,4 millions ont transité par les aéroports et 244.000 passagers par les ports et un million et 267.000 par les postes terrestres. Cette augmentation est motivée essentiellement par « l’amélioration de la situation sécuritaire du pays et son ouverture à l’investissement et au tourisme », confirme-t-il, non sans préciser que « les mesures de facilitations ne se feront pas au préjudice de la sécurité ». En sa qualité de cadre à la direction de la police des frontières, il a indiqué que des services de sécurité étrangers viennent pour s’enquérir de notre dispositif de sécurité au niveau des aéroports. « L’aéroport d’Alger est l’une des infrastructures les plus sécurisées. Les aéroports de Belgique et de France sont en train d’appliquer les mesures sécuritaires que nous avons prises depuis 1994 », certifie-t-il. Sur un autre registre, le même responsable a rassuré les députés que depuis janvier 2015, date d’une rencontre nationale concernant la réglementation transfrontière tenue sous l’égide du directeur général de la Sûreté nationale, il a été décidé de mettre en place un lien avec le ministère de la Justice.

Ce qui a permis de consulter par voie informatique toutes les cessations de recherches en temps réel. Avant, beaucoup de personnes ayant régularisé leur situation vis-vis de la justice ont fait l’objet d’arrestation au niveau des points de sortie, en raison des retards accusés en termes de publication des cessations de recherches. Interrogé sur les mesures prises au profit des réfugiés sahraouis, Sennour a rassuré qu’au niveau des frontières, aucun problème n’a été soulevé. La majorité d’entre eux transite par les ports d’Oran et de Ghazaouet. Concernant les réfugiés syriens, il a rappelé que l’Algérie a connu un déferlement mais après l’instauration des visas, le flux a sensiblement diminué. Il a rassuré que leur nombre « est gérable ».

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