Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales
«Le processus d’agrément des nouveaux partis n’est pas lié uniquement au précédent rendez-vous électoral du 10 mai.»
De nouvelles formations politiques seront agréées prochainement par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, apprend-on de sources crédibles. Cette décision a été prise jeudi dernier lors d’une rencontre, qui a eu lieu à la direction générale des libertés publiques et des affaires juridiques, présidée par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Cette nouvelle opération touchera environ 16 partis politiques dont les dossiers de constitution et d’agrément ont été déposés. Le ministre de l’Intérieur a, pour rappel, affirmé que son département traite les dossiers complets en moins de 48 heures, alors que la loi autorise un délai pouvant s’étaler jusqu’à 60 jours avant d’accorder un agrément. Les mêmes sources ajoutent que le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales poursuit l’examen des dossiers de constitution et d’agrément déposés. Notons, par ailleurs, que ces nouveaux partis dont les dossiers sont encore en examen auprès du département de Daho Ould Kablia seront agréés avant les élections locales, prévues en mois de novembre prochain. En outre, il est signalé que les dossiers des nouveaux partis, qui ne sont pas encore agréés, sont toujours à l’étude, tandis que le retard «n’incombe absolument pas au ministère». «Le processus d’agrément des nouveaux partis n’est pas lié uniquement au rendez-vous électoral du 10 mai prochain, mais il s’agit d’une opération d’ouverture nouvelle qui va se poursuivre», expliquent des sources proches de la direction générale des libertés publiques et des affaires juridiques, avant de souligner que «si certains partis n’ont pas été agréés avant les élections du 10 mai, ils auront la possibilité de le faire lors des prochaines élections locales». Les mêmes sources révèlent également que l’agrément des nouveaux partis est attendu dans les prochains jours, histoire de leur permettre de se mobiliser et de se déployer pour prendre part aux prochaines élections locales, prévues en mois de novembre. Cela dit, les agréments qui ont été accordés au début de l’année en cours ne sont pas liés nécessairement aux précédentes élections législatives du 10 mai dernier, mais c’est une procédure qui s’inscrit dans la continuité et conformément à la loi en vigueur. Voire, c’est un travail qui s’inscrit en droite ligne des nouvelles orientations inhérentes aux réformes politiques initiées par le président de la République. Donc tout porte à croire que le ministère de l’Intérieur est en phase d’entamer l’examen de tout dossier de constitution et d’agrément de partis politiques, qui demeurent encore sur sa table.