Les autorités algériennes et tunisiennes ont convenu de mettre en œuvre un comité mixte de sécurité pour échanger les informations nécessaires dans le domaine de la lutte contre le phénomène du terrorisme.
En effet, la partie tunisienne fait face à maintes difficultés qui pourront entraver ledit processus, à cause de l’immensité des frontières séparant entre les deux pays, s’estimant à 900 kilomètres, y compris des zones montagneuses et boisées dans le nord. Du côté algérien, plus de 6000 soldats supplémentaires ont été déployés, alors que plusieurs points et tours de contrôle ont été mis en place tout au long de la bande frontalière, en particulier près le triangle Algérie,Libye et Tunisie.
Cette initiative vise à déjouer toute tentative de contrebande d’armes provenant de la région du Sahel, là ou l’Aqmi règne depuis des années.Les armées des deux pays ont renforcés leurs présences sur terrain tout en mettant en œuvre des hélicoptères militaires ayant la tache d’effectuer des tournées exploratoires sur les différents points de contrôle liant entre les deux pays.
Par ailleurs, la présence intensive des forces de l’armée déployées tout au long de la bande frontalière en particulier Tébessa, El Oued ,Illizi et Ouargla s’est soldée par l’avortement de maintes tentatives et l’arrestation de plus de trois personnes inculpées pour trafic d’armes. Il convient notamment à noter que les éléments sécuritaire ont procédé à la saisie de deux véhicules chargés de divers types d’armes, en particulier les Kalachnikovs et des roquettes RPG7.
