De nombreux citoyens ont été surpris jeudi de constater de longues files de véhicules devant les stations de carburants, notamment à Alger Ouest et à Blida.
Les automobilistes, avec toutes les rumeurs qui circulent, les unes plus farfelues que les autres sur fond de campagne électorale, ont de bonnes raisons de vouloir « faire le plein ». On ne sait jamais !
Devant la persistante du phénomène, vendredi matin, le PDG de NAFTAL s’est empressé de monter au créneau pour rassurer le citoyen qu’ »il n’y a pas de pénurie de produits pétroliers ». Dans une déclaration à l’agence APS, M.Akrèche a martelé que les produits pétroliers sont disponibles. »Je rassure les citoyens qu’il n’y a aucune raison de se précipiter vers les stations-service, les produits pétroliers sont largement disponibles et toutes les stations fonctionnent normalement », a encore affirmé le P-dg de Naftal.
Concernant le cas de la de Blida, où la tension était perceptible à partir de mercredi soir, notamment sur l’essence Super et le sans plomb, le directeur de l’énergie et des mines de cette wilaya a expliqué que cette perturbation dans la distribution de produits pétroliers est due à des travaux d’entretien des stations de raffinage, conjuguée à un léger retard des approvisionnements en provenance de l’étranger.
Pour autant, il a précisé dans une déclaration à l’APS qu’il n’y a pas eu « rupture » des approvisionnements de ces produits dans la wilaya. Il a assuré que la situation va s’améliorer progressivement et se normaliser dès samedi, grâce à la mobilisation d’une flotte de camions pour approvisionner la wilaya à partir de la raffinerie de Sidi R’zine (El Harrach, Alger).
Espérons que ces assurances apportées par les responsables de NAFTAL puissent normaliser la situation devant les stations de carburant. Cela étant dit, ces responsables, notamment celui de Blida, auraient dû faire preuve d’anticipation en expliquant à l’avance par communiqué, via la radio et la télévision les risques de perturbation en raison des travaux d’entretiens.
Malheureusement, nos responsables de façon générale, attendent que le feu se déclare pour essayer, souvent dans l’urgence et maladroitement, de l’éteindre. Ces responsables n’ont pas encore compris que gérer c’est anticiper en communiquant, non réagir après coup.
