Seulement, parler de la grande incompétence autre que celle précitée, c’est de désigner ce grand coupable tout à fait idéal qui est à l’origine de gestions hasardeuses et parfois assez méprisables. Quant à l’incompétent, que l’on trouve dans un domaine qu’il gère sans aucun savoir, avec toute la pagaille qu’il sème autour de lui, on peut le comparer à un ‘’parrain du désordre, roi de la médiocrité’’. Etant lui-même très diplomate par sa loyauté incompétente, il a le passe ‘’passe’’ du sésame pour rassurer toujours son chef parfois lui-même incompétent, tout en sachant se mettre dans l’harmonie de leur lumière écarlate commune. Ce qui est extraordinaire et énigmatique, quand il ose réclamer, l’incompétent a le don de mieux réussir.
Beaucoup de questions se posent sur l’incompétence et la médiocrité où dans certaines situations, il est à se demander comment l’incompétent peut-il être en mesure de reconnaître son défaut mis à jour, surtout lorsqu’il ne sait hélas pas réaliser correctement ce dont il est sensé faire. L’explication est toute simple, vu comme il est incompétent lui-même, il doute de sa propre incompétence parce qu’il ne se retrouve pas là où il s‘égare le plus.
Il y a aussi cette autre médiocrité, résultat de l’incompétence constatée dans certaines entreprises, institutions…, où l’ordre établi se voit érigé en un modèle de désordre, hélas… !.
Elle est le fruit de certains, on pourrait la retrouver malheureusement également chez certains élus locaux en particulier, où elle serait ouvertement dénoncée au niveau de certaines de leurs communes, par des populations unanimes concernées qui pourraient émettre des constats défavorables quant à l’état de déliquescence dans lequel stagneraient probablement certaines de leurs villes. Dans un cas pareil, il est dommage, de voir la compétence perdre sa principale vertu qui est ce grand respect des normes et ou de la voir régresser vers l’incohérence risquant de freiner toute stratégie de développement. C’est à ce moment là que le traumatisme de l’incompétence s’aggrave, entamant le peu de confiance accordé par le citoyen qui bannit l’échec cuisant de l’incompétent. N’est-il pas venu le moment de rompre avec l’incompétence et la médiocrité, pour enfin miser sur l’éthique et la déontologie de la compétence des véritables technocrates.