Oran sera rayonnante à l’occasion de la saison estivale et du 50e anniversaire de l’indépendance, telle est l’ambition des responsables de la cité.
Dans cette optique, aux jets d’eau de la résidence El Bahia et du Sheraton, a été installé un éclairage synchronisé. Par ailleurs, est en cours d’exécution d’un éclairage d’ambiance et de décoration à travers les grands boulevards de la ville notamment, ceux enregistrant la grande affluence à l’exemple du boulevard du front de mer.
Cependant, les responsables de la cité semblent oublier qu’Oran n’est pas que les grandes artères ni le rond-point du Sheraton et celui de la résidence El Bahia. Le fond d’Oran est dans le noir alors que la lumière est aveuglante dans les zones constituant l’image qu’on veut vendre d’Oran.
A El Hamri, certaines rues sont dans le noir depuis plusieurs jours sans que nul ne se soucie des habitants de ce quartier, à hai Ibn Sina dans l’illustre quartier. Aux planteurs, même situation, des zones entières sont dans le noir depuis des mois.

Dans les nouvelles citées, à l’est d’Oran, telles que hai Ennour et hai El Yasmine, les habitants appellent depuis des mois au renouvellement des lampes grillées, mais en vain. Ils ont sollicité la commune de Bir El Djir, notamment la daira pour régler le manque d’éclairage qui est un facteur d’insécurité.
D’autre part, mais toujours dans la wilaya d’Oran qui se veut toute en lumière, cette fois-ci à Sidi El Chahmi où les coupures d’électricité sont très fréquentes et la lumière disparaît pendant des heures et des heures et parfois des nuits entières, même situation à Es Sénia, Ain El Beida, El Karma, Ain El Karma et autres communes de la wilaya.
Tous les citoyens de ces quartiers ne demandent pas de lumière synchronisée ni de lumière d’ambiance, ils espèrent juste l’éclairage de leurs maisons et de leurs quartiers.
B Sara