Le désormais ministre de l’Education nationale, Abdelatif Baba Ahmed qui hérite du département de Benbouzid, sera devant un tas de rudes tâches à accomplir, en se penchant sur la révision du statut particulier des travailleurs, l’âge de départ en retraite, la médecine du travail, les maladies professionnelles du secteur…etc.
S’ajoutent à toutes ces revendications les primes pour les enseignants du Sud, logements de fonction, la surcharge des classes, satisfaction des revendication des corps communs, la réintégration et la prise en charge des doléances des adjoints éducatifs.
Syndicats d’éducation demandent à Baba Ahmed de détendre le climat
Il appartient au nouveau ministre de l’Education de combler les lacunes enregistrées lors du règne de Benbouzid, en se penchant notamment sur le dossier de médecine du travail, les primes des enseignants du Sud, apporter des amendements au statut particulier et satisfaire les revendications du corps communs, a déclaré à Echorouk, le porte-parole de l’Unpef, Messaud Amraoui.
Le secrétaire général du Cnapest quant à lui, a dit que le nouveau ministre du secteur aura à concrétiser les revendications qui sont en suspens à savoir notamment le statut particulier, la réintégration de la catégorie relevant des corps communs, la prime du Sud, le baccalauréat entre le nord et le sud, le volume horaire ainsi que le suivi pour les commissions chargées des dossiers des œuvres sociales.
Les syndicats n’ont néanmoins pas oublié ce qu’a apporté Benbouzid au secteur de l’éducation des années durant lesquelles il a géré ce poste, mais le critiquent pour les erreurs qu’il avait commises, en appelant Baba Ahmed à corriger ces erreurs.
Abdelatif Baba Ahmed
Baba Ahmed est né en 1951 à Tlemcen. Il est docteur d’Etat en chimie de l’université Usthb en 1985. Il a occupé plusieurs hauts postes : chef de département des sciences exactes à l’université de Tlemcen, Sg au ministère de l’Enseignement supérieur 2002-2004 et recteur de l’université Saâd Dahleb de Blida de 2006 à septembre 2012.
Septembre 2012 : il est nommé ministre de l’Education nationale.
Il a eu de nombreuses publications scientifiques en chimie dans les célèbres revues scientifiques mondiales.
Noureddine Moussa sort de la petite porte
Teboune réussira-t-il à achever le programme de logement du président avant fin 2014 ?
Le limogeage du ministre de l’Habitat Noureddine Moussa remplacé par l’ex ministre du même secteur Abdelmadjid Teboune suscite tant d’interrogations.
Les observateurs se posent de questions sur ce changement, en voulant savoir qu’est est-ce qui a motivé Bouteflika a limogé Noureddine Moussa qui a pu livrer de milliers de logements lors de son règne et les raisons ayant motivé le chef de l’Etat à nommer Teboune à sa place.
Le bilan de Moussa serait en deçà des attentes de Bouteflika ? Le bilan de Teboune aurait-il motivé Bouteflika à le nommer à ce poste qu’il occupait de 2001 à 2002 ?, telles sont les questions que posent des observateurs politiques à l’issue de la désignation du nouveau gouvernement.
Il est à souligner que Noureddine Moussa a déclaré il y a quelque temps, la mise en chantier de 1 million 206 mille logements, dont 436 mille délivrés jusqu’à 31 mars dernier.
770 mille unités sont également au cours de réalisation, dont 238 mille à délivrer.
Un tel bilan ne permet-il pas de garder le ministre dans son poste ?
En revanche, une autre question revient à l’esprit après la nomination de l’ex-futur ministre de l’Habitat Abdelmadjid Teboune.
Ce dernier a été auditionné en tant que témoin dans l’affaire Khalifa. Il est reproché à Teboune de n’avoir rien entrepris pour empêcher les dépôts des fonds des OPGI et EPLF auprès de Khalifa Bank.
Etant à la tête du ministère de l’Habitat de juin 2001 au juin 2002, période à laquelle personne n’a parlé de sa compétence du moins son mérite de gérer un tel secteur comme celui du logement. Teboune, aura-t-il une baguette magique pour accélérer le programme de logement après dix ans d’absence ?
Syndicats de santé saluent avec un grand « Ouf… » le départ de Oul Abbès
Les syndicats de santé se sont félicités eux-mêmes et félicitent les patients après le départ de Djamel Ould Abbès.
Ils considèrent également que le départ de Ould abbès était l’une de leurs principales revendications remises au chef de l’Etat.
« On félicite les patients pour le départ de Ould Abbès », a déclaré à Echorouk, le secrétaire général du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (Snpssp), Dr.Yousfi.
Yousfi a dit que Ould Abbès les a empêché d’accéder au ministère et aurait même instauré des lois et des règlements sans les avoir impliqués.
Il a ajouté que la gestion de ce secteur vital de la Santé était des plus catastrophiques sous la houlette de Djamel Ould Abbès.
Lyès Merabet tient également à réitérer la même revendication annoncée par Yousfi, à savoir le départ de Ould Abbès.
Mérabet appelle également à purifier tout l’entourage de Ould Abbès qui entrave le développement du secteur de la Santé dans le pays.
Ziari fraîchement nommé ministre de la Santé, réussira-t-il à relever ce grand défi en relevant toutes les anomalies qui caréctérise ce secteur tant pointu du doigt par les syndicats lors du règne de Ould Abbès.
Les syndicats du supérieur saluent le retour de Harraoubia. Ces syndicats se disent prêts à juger le ministre de l’Enseignement supérieur, Rachid Harraoubia, qui connait bien ses erreurs qu’avait commises et les points positifs de son secteur.