Agissant suite à des informations faisant état d’une activité douteuse de trois entreprises privées spécialisées dans l’importation à l’aide de plusieurs faux registres de commerce portant le même nom, l’Inspection générale des finances a ouvert une enquête sur les crédits obtenus par ces trois entreprises privées. Grâce à une enquête approfondie, les services concernés sont parvenus à découvrir que les trois sociétés exerçaient l’importation des matières premières depuis 10 ans.
La première aurait obtenu un prêt de 1 500 milliards de centimes de deux banques publiques, la deuxième spécialisée dans l’importation de la matière première utilisée dans la fabrication des produits en plastique en a bénéficié d’un crédit de1 200 milliards de centimes: 500 milliards d’une banque française activant en Algérie, 450 milliards du Crédit Populaire d’Algérie (CPA) et 250 milliards de la Banque de l’Agriculture et du Développement Rural (BADR). Quant à la troisième, elle a bénéficié d’un prêt de 1 000 milliards d’une banque publique.
Riad