La polémique enfle toujours au sujet de la candidature du deuxième vice-président de la FAF, Bachir Ould Zmirli, pour le comité exécutif de la CAF.
Le sujet commence même à devenir un véritable casse tête chinois pour les responsables du football algérien. Cela s’est vérifié du reste lors de la précédente réunion du bureau fédéral lorsque le patron du sport roi du pays, Kheireddine Zetchi, est monté au créneau pour s’en prendre au président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, pour avoir fait des commentaires sur la presse concernant le très ambigüe dossier de candidature d’Ould Zmirli, qu’on dit qu’il possède peu de chance d’être retenu après avoir été envoyé hors délais vers l’instance suprême du football continental. Pourtant, du côté de la FAF, on persiste et signe que l’on n’a rien reçu de la part de la CAF, et que jusqu’à preuve du contraire, Ould Zmirli est toujours en course pour un poste au sein du comité exécutif de l’instance africaine. En tout cas, on doit encore patienter jusqu’au 10 janvier prochain, date fixée pour la réunion du comité exécutif de la CAF pour dresser la liste des candidats conformément à la réglementation. En attendant, que d’eau continue de couler sous les ponts. Des indiscrétions à la fédération font savoir que dans un premier temps, c’est le président de la FAF, Kheireddine Zetchi qui devait déposer sa candidature au Comité exécutif de la CAF, soulignant que la quasi-totalité des candidats à ce poste sont des présidents de fédération. Mais les deux vice-présidents de la FAF, Bachir Ould Zmirli et Rebbouh Haddad se sont opposés à Zetchi lui reprochant de tout accaparer. Ils ont exigé que l’un d’entre eux se porte candidat à la CAF et c’est ainsi que Zetchi s’était retiré, à contre-cœur, au profit d’Ould Zmirli.
Pour torpiller Ould Zmirli, la FAF a attendu le dernier jour pour transmettre le dossier de candidature de son candidat (Ould Zmirli) à la CAF, soit le 7 décembre dernier.
Le dossier a été transmis par courrier express et il semble qu’il était parvenu au siège de la CAF en retard. Cela explique les déclarations d’Ould Zmirli quand il parle d’incompétence de la FAF.
H. S.
