Dattes, huile d’olive et vin: Des exceptions

Dattes, huile d’olive et vin: Des exceptions

Les dattes, l’huile d’olive et le vin sont parmi les produits phares qui peuvent être exportables et procurer des devises au pays. Ayant un riche passé dans ce domaine, l’Algérie devra reprendre ces filières et mettre les moyens à la disposition des exploitants. Selon des données non officielles, seuls 3% de la production nationale de dattes sont exportés annuellement. Pourtant, la production de dattes est assez importante dans le pays.

La wilaya de Biskra, à titre d’exemple, produit quatre millions de quintaux l’an. La variété locale «Deglet Nour» est considérée comme la meilleure au monde. Elle est prisée à l’échelle internationale. L’Algérie dispose d’un million de palmiers producteurs de la reine des dattes. Ce qui lui donne des possibilités de se placer sur le marché international. Le marché de la datte est stratégique pour l’économie du pays. La viticulture n’est pas en reste. A l’époque de la colonisation française, le vignoble a atteint 396 000 hectares pour une production annuelle de vin allant jusqu’à 18 millions d’hectolitres. Au début des années 1970, celui-ci constituait la deuxième source de revenus en devises pour le Trésor public. Mais, aujourd’hui, la plus grande partie de ce vignoble a été arrachée.

Pour l’huile d’olive, le secteur est en plein développement. Le pays a produit en moyenne, sur la dernière décennie, 35 000 tonnes d’huile d’olive annuellement, contre 19 000 tonnes en 1999. L’Algérie se situe à la cinquième place au niveau mondial, après l’Espagne, l’Italie, la Grèce et la Tunisie. L’Algérie peut envisager l’exportation de ce produit également très prisé.

Mais pour relever ce défi, le pays devra développer ses capacités de transformation, de conditionnement, de qualité et communication. La création d’organisations professionnelles des filières citées devient une urgence. La logistique portuaire et aéroportuaire n’est pas en reste aussi.