Danse contemporaine : La création algérienne à l’honneur

Danse contemporaine : La création algérienne à l’honneur

La création chorégraphique contemporaine algérienne était mise à l’honneur à la faveur d’un nouveau spectacle présenté, dimanche à Alger, par les jeunes danseurs de la compagnie «KBS».

Ce spectacle a été présenté sur la scène de l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih à l’occasion du 9e Festival international de danse contemporaine qui se tient à Alger depuis vendredi . Lors de cette troisième soirée la compagnie de danse contemporaine et moderne «KBS», fondée à Ain Defla, a présenté une nouvelle création chorégraphique qui dénote de l’évolution de cette jeune formation qui prend part à cette manifestation depuis six ans.

Lire aussi: Danse contemporaine: confronter le classique et le contemporain sur scène Les quatre danseurs ont élaboré une chorégraphie favorisant les mouvements et figures de styles qui traduisent les notions du défi et de la résistance à toute forme d’adversité.

La troupe a également mis un accent particulier sur la création lumière, la création de costumes ainsi que le choix de la musique.

L’esprit de cette chorégraphie, qui reflète un combat quotidien, est puisé dans les influences des danseurs allant de la capoeira au break danse en passant par la danse moderne, le freestyle, ou encore le hip hop. Habitué de cette manifestation, la troupe américaine Bodytraffic a revisité des classiques du jazz de plusieurs époques en explorant les danses qui accompagnaient cette musique et en faire la base d’un travail contemporain détournant les chorégraphies classiques du music hall. Cette compagnie s’est produite à Alger dans le cadre d’une tournée internationale célébrant le dixième anniversaire de sa création. Les danseurs américains prennent part également à l’encadrement d’un master class dispensé pour les élèves de l’Institut supérieur des métiers des arts de la scène (Ismas). Lire aussi: Le 9e Festival international de danse contemporaine s’ouvre à Alger.

Autre invitée de cette soirée, le duo britannique, Anthony Missen et Kavin edward Turner, de la «Chameleon Compagny» ont proposé au public peu nombreux de cette soirée la chorégraphie «Rites», explorant, par une composition d’athlétisme audacieux et de sensibilité, la maturité et les rites de passage masculins. La troupe de l’Opéra et ballet d’Izmir (Turquie) se sont également produit, dans un registre plus proche de classique, lors de cette soirée. Inauguré vendredi, le 9e Festival international de danse contemporaine prendra fin lundi avec encore au programme des troupes en provenance du Mali, d’Espagne et de Russie.