Dans un message à l’occasion de la Fête nationale française, Bouteflika réitère son engagement à approfondir le dialogue politique

Dans un message à l’occasion de la Fête nationale française, Bouteflika réitère son engagement à approfondir le dialogue politique

evenement&art8&2010-07-14img1.jpgLe partenariat d’exception cher à l’Algérie et à la France a été de nouveau évoqué par le Président Bouteflika lors d’un message qu’il a adressé au Président Nicolas Sarkozy à l’occasion de la Fête nationale de son pays dans lequel il le félicite en son nom, au nom du gouvernement et au nom du peuple algérien.

Il lui transmet ses «vœux les plus sincères de santé et de bonheur pour vous-même, de prospérité et de bien-être pour le peuple français ami». «Je voudrais, en cette occasion, vous redire mon engagement à œuvrer, de concert avec vous, à l’approfondissement de notre dialogue politique et à la poursuite de l’œuvre d’édification d’un partenariat d’exception et mutuellement bénéfique pour nos deux pays et nos deux peuples». Il faut bien admettre que les relations entre les deux pays sont tantôt passionnées, tantôt tumultueuses par des questions qui ont souvent fâché l’un comme l’autre.

Il y a cette sempiternelle question de la repentance à laquelle la France fait la sourde oreille ou plutôt préfère se tourner vers l’avenir comme l’a si bien dit le Président Sarkozy. La France avait alors poussé le bouchon en vantant les bienfaits de la colonisation. Malgré les visites de Sarkozy en Algérie, les deux pays n’étaient pas parvenus à aplanir leurs divergences qui creusent chaque jour, un peu plus, le fossé qui les sépare.

Il y a eu l’affaire Hasseni que Paris a fait surgir du néant. On se rappelle les différentes péripéties du diplomate algérien qui tantôt se trouvait sous contrôle judiciaire tantôt libre puis à nouveau mis à la disposition des juges français. Du côté français, la polémique a resurgi quant à l’assassinat des moines de Thibhirine mettant en cause les services de sécurité algérien. Ce chassé croisé de je t’aime moi non plus a exacerbé les tensions entre les deux parties.

Quant au volet visa, les Algériens sont les premiers à faire les frais d’un refus qui, dans la plupart des cas, ne trouve pas son explication sans parler de la lenteur dans l’étude des dossiers. Toutes ces épineuses questions trouveront-elles un jour leur épilogue ? C’est en tout cas le vœu que formule le Président Bouteflika qui réitère son engagement pour un partenariat mutuel et bénéfique entre les deux peuples.

Par : Soraya Hakim