Dans le cas où elles voudraient éviter le crédit documentaire Les entreprises productives autorisées à importer l’équivalent de 200 millions de centimes par an

Dans le cas où elles voudraient éviter le crédit documentaire  Les entreprises productives autorisées à importer l’équivalent de 200 millions de centimes par an

Le gouvernement a prévu d’alléger les mesures d’importation au profit des entreprises algériennes productives.

Il a décidé de permettre à ces dernières d’effectuer des transactions extérieures sans l’obligation de passer par le crédit documentaire, notamment en terme de transactions commerciales urgentes, à savoir l’importation des matières premières de leur activités ou pièces de rechanges des équipements et matériaux de production. Cette mesure a été comprise dans le projet de loi de finances complémentaire de l’année en cours.

L’exécutif pense alléger des mesures du crédit documentaire après que plusieurs entreprises algériennes productives aient exprimé leur insatisfaction vis-à-vis de la sévérité des mesures prises dans la loi de finances complémentaires de 2009, obligeant l’ensemble des opérateurs économiques à passer par le cré-doc dans la conclusion de leurs transactions extérieures.

Toutefois, le gouvernement Ouyahia a limité le seuil du règlements des transactions par des moyens autres que le cré-doc au seuil de 200 millions de centimes par an, sous prétexte que les entreprises algériennes productives ne requérant pas de compétences et expertise en gestion soient, à priori, en mesure d’évaluer leurs besoins, donc peuvent importer en passant par le cré-doc qui prend plus de temps par rapport à d’autres moyens de règlement.

Par ailleurs, il est utile de noter que 1000 entreprises ont cessé leurs activités, à moins d’un an après l’adoption du crédit documentaire. Il s’agit d’entreprises qui activaient dans le secteur de l’importation des matières premières du secteur industriel, notamment des entreprises activant dans la construction et les travaux publics