il est probable que les sociétés mixtes soient en activité d’ici la fin de l’année, indique M. Selmane, membre de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA).
Une vingtaine d’entreprises algériennes et espagnoles, versées dans le bâtiment et les matériaux de construction, sont en discussion pour la création, en Algérie, de sociétés mixtes selon la règle 51/49%.
Ces entreprises, en fait, ont déjà établi des pré-contrats et il est probable que les sociétés mixtes soient en activité d’ici la fin de l’année, indique M. Selmane, membre de l’Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA). « Ces sociétés mixtes ne seront pas concentrées dans la capitale mais au niveau d’autres régions, à Tissemsilt notamment », précise-t-il en rappelant que ces sociétés ont été créées dans le cadre du protocole d’accord signé, en décembre 2012, entre l’AGEA et la Fédération asturienne de la construction.
Un protocole à l’issue duquel, rappelle-t-on, un projet de création, dans notre pays, d’une école de formation des métiers de construction et du bâtiment a été décidé. A ce propos, M. Selmane confie que l’AGEA espère que ce projet aboutisse au mois de septembre. « Les ministère de l’Enseignement et de la Formation professionnels et la Fédération asturienne de la construction sont d’accord sur cette échéance.
Les discussions prennent du temps mais nous espérons que les conventions entre l’AGEA et les différentes parties concernées seront signées au mois de septembre », souligne-t-il, précisant qu’il s’agit d’une école pour former des formateurs. Il s’agira en fait, ajoute-t-il, de plusieurs écoles qui seront implantées dans le nord du pays, le sud et dans les hauts-plateaux.
Surtout au niveau des zones qui souffrent d’une façon particulière d’un déficit en matière de main-d’œuvre. « Ce seront de véritables écoles spécialisées et nous sommes en prospection pour trouver les assiettes foncières. Nos formateurs seront formés par les Espagnols », explique-t-il. Une fois formés, les formateurs seront affectés au niveau des entreprises pour la formation, sur le terrain, de main-d’œuvre. Mais également au niveau des centres et instituts de la formation professionnelle où les métiers de construction et de bâtiment sont peu enseignés.
Farida Belkhiri