Lorsqu’il a évoqué, avant-hier, à Annaba, le cas des chaînes de télévision satellitaires non encore agréées, mais qui émettent quand même en Algérie, Hamid Grine, ministre de la Communication, s’est montré évasif, se limitant à un bref commentaire :
“Des mesures vont être prises incessamment par les pouvoirs publics pour mettre fin à cette situation.” Ceci sans toutefois préciser si ces mesures vont concerner l’autorisation desdites chaînes à exister officiellement ou au contraire leur interdiction.
De passage dans cette même ville, il y a une année, le ministre de la Communication avait reconnu qu’uniquement cinq chaînes de télévision privées ont des bureaux officiellement accrédités par le gouvernement algérien. Il s’agit des chaînes Dzaïr News,El-Djazaïria, Ennahar, Echourouk et Hoggar, alors que les sept autres ne sont pas encore agréées et qu’elles activent donc “au noir” dans le paysage audiovisuel algérien, avait ajouté le ministre, à l’époque.
Depuis, de très nombreuses chaînes ont vu le jour et captent même la publicité tout en demeurant de droit étranger.