La ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement, Mme Dalila Boudjemaa a tenté, dimanche, de rassurer sur l’exploitation du gaz de schiste en Algérie en affirmant que cela ne se fera pas au détriment de l’environnement. Elle est allée jusqu’à soutenir que l’Algérie a la parfaite maitrise du procédé moderne d’exploitation de cette richesse à travers l’utilisation de la dernière technologie mise au jour par les spécialistes.
Mme Boudjemaa, qui s’exprimait en marge d’une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou, elle s’est longuement attardée sur la méthode que mettra en œuvre l’Algérie dans l’exploitation du gaz de schiste en précisant que » la fracturation hydraulique, qui se repose sur l’utilisation d’un système de tube en acier cimenté à travers lequel l’eau le sable et les produits chimique seront injectés dans la poche de gaz pour éviter la contamination du site, est maitrisée ».
Selon la ministre les zones d’exploitation de gaz schiste en Algérie sont situées loin des régions peuplées écartant du coup toute possibilité de pollution qui affectera la population contrairement à d’autres pays.
Mme Boudjemaa également mis en avant le fait qu’aujourd’hui que le nombre de produits chimiques utilisés dans la fracturation hydraulique selon le procédé récent pour l’exploitation du gaz de schiste varie seulement entre 13 et 14 éléments alors que selon les anciennes méthodes entre 400 à 500 éléments étaient utilisés pour défendre son exploitation en Algérie.
