Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, a rappelé mercredi à Alger que les marches ne sont pas autorisées dans la capitale en raison d’impératifs de sécurité et en raison du désordre qu’elles pourraient provoquer. « Il y a des impératifs de sécurité.
Les marches à Alger risquent de créer du désordre », a déclaré M. Ould Kablia à la presse en marge de la cérémonie d’ouverture de la session de printemps du Conseil de la Nation. Le ministre a expliqué que ces impératifs « concernent, d’abord, la sécurité des marcheurs eux-mêmes et, ensuite, la protection de la ville contre toute menace terroriste ».
Il a précisé que ce n’est pas l’état d’urgence qui interdisait les marches à Alger mais la loi 91-19, réaffirmant que les marches sont autorisées dans tout le reste du pays.