Les recrutements sont en marche via les réseaux sociaux, mais aussi par le biais d’associations qui se prétendent humanitaires.
A en croire certaines informations, ce qu’on appelle l’Etat Islamique est une réalité irréductible en Algérie. 32 individus, dont des femmes, composant une cellule terroriste et arrêtés à Boumerdès seraient des membres actifs de la nébuleuse! Pourtant, le seul groupe terroriste affilié à cette organisation avait été complètement décapité suite une opération spectaculaire de l’Armée nationale populaire après l’enlèvement et l’exécution d’un ressortissant français il y a plus d’une année. Ce groupe avait fait allégeance à Daesh, sans l’aval d’Al Qaîda au Maghreb islamique, l’unique organisation criminelle qui continue d’activer avec quelques irréductibles. Pour survivre à sa destruction progressive, elle s’allie au groupe terroriste agissant sous la coupe de Mokhtar Belmokhtar. Pour des sources sécuritaires très au fait des données sécuritaires actuelles, Daesh n’a aucune chance de s’implanter en Algérie, malgré les multiples tentatives. Les réseaux démantelés ont certes des liens avec l’hydre sauvage, qu’ils ont noués grâce à des sites sociaux dans le but d’émigrer en Syrie en Irak.
Cependant, nullement pour s’enraciner dans un pays où son armée est engagée dans la lutte antiterroriste. Cela dit, la menace de Daesh est une réalité. Les recrutements sont en marche via les réseaux sociaux, mais aussi par le biais d’associations qui se prétendent humanitaires, essentiellement animées par des Tunisiens et Marocains comme souligné dans l’une de nos précédentes éditions. Le but est de transférer les recrues de leurs pays d’origine vers la Libye, l’Irak et la Syrie.
Ces recrutements s’avèrent plus importants ces derniers mois, vu que Daesh est en perte de vitesse et de moyens, aussi bien logistiques que matériels après l’intervention de la Russie en Syrie.
Nos sources souhaitent surtout avertir sur cette mouvance qui cherche pour des raisons subversives à diviser les Algériens en tentant d’introduire «le communautarisme» au sein de la société. Après avoir échoué à Adrar, cette «doctrine», prétend que l’Iran agit dans le but de répandre le chiisme en Algérie, d’où la campagne gravissime menée contre le conseiller culturel auprès de l’ambassade d’Iran à Alger, Amir El Moussaoui, ce qui a été démenti par le ministère des Affaires religieuses, avait rapporté El Bilad.
Bien imprégné de ce mouvement visant à déstabiliser le pays, la mosquée a unifié son discours pour mettre en garde la population contre ces tentatives dévastatrices, avertissant notamment sur le comportement de certains pays du Golfe dont l’Arabie saoudite qui ne cessent d’inoculer le venin du wahhabisme. Pour nos sources le fait est dangereux, il s’agit d’endoctrinement de jeunes faciles à manipuler et à la condition sociale modeste; l’ennemi est moins visible puisqu’il use de moyens technologiques, de médias et de la culture religieuse inavoués pour des objectifs nuisibles.
Dans ce contexte, ajoutent nos sources, l’exploitation du renseignement permettra de contrecarrer le projet de faire de l’Algérie le théâtre de la terre brulée.