Finalement, on se rapproche tout droit vers la fin du feuilleton des trois émigrés. Madjid Bouabdellah avait rejoint le pays, mais sans ses deux compères Khenniche et Mokdad. En fin de compte, les deux joueurs sont revenus à de meilleurs sentiments en regagnant le pays mercredi passé, et ce pour réintégrer le groupe. Pour Mokdad, aucun problème puisque Amrous lui a demandé de revenir, surtout que son argent est prêt. Même s’il lui a fixé un ultimatum, le joueur s’est montré respectueux envers ses dirigeants. Cependant, en ce qui concerne Khenniche, les choses sont plus compliquées puisqu’il y a de fortes chances que le joueur ne réintègre pas le groupe, du fait que les responsables du club comptent le libérer à partir de décembre prochain, vu son mauvais comportement. Mieux, les dirigeants avaient pris attache avec lui lorsqu’il était en France pour lui demander de ne plus revenir au club, car il sera libéré. Les dirigeants regrettent amèrement son recrutement, même les observateurs partagent ce point de vue. En effet, le concerné n’a joué que quelques minutes depuis janvier dernier, ajoutez à cela, la zizanie qu’il aurait semée au sein du groupe. Par ailleurs, on croit savoir que les deux joueurs passeront prochainement en conseil de discipline pour s’expliquer sur leur comportement inadmissible. La commission se prononcera sur l’expulsion définitive et irrévocable de Farès Khenniche du club. Il est à signaler que Madjid Bouabdallah n’est pas concerné par cette affaire, étant donné qu’il a repris le chemin des entraînements avec ses coéquipiers après avoir touché son dû.
Alain Michel contre cette idée
Pour sa part, l’entraîneur français Alain Michel s’oppose à cette idée de faire passer les joueurs en question en conseil de discipline. L’ex-driver de Grenoble-Foot veut régler ce problème à l’amiable et éviter la commission disciplinaire. Selon une source généralement bien informée, l’entraîneur mouloudéen compte discuter ces jours-ci avec les dirigeants du club concernant cette affaire, surtout qu’il a déjà déclaré dans ces mêmes colonnes qu’il avait besoin de tous les joueurs : «Je suis contre le départ de tout le monde, j’ai besoin de tous les joueurs.»
«Même si on les libère, on doit les payer»
Alain Michel s’y oppose à cause du volet financier. Selon lui, les dirigeants du club ne vont pas résoudre le problème en libérant les deux joueurs ou même un seul d’entre eux, car ils seront payés jusqu’au dernier centime. Il nous a dit : «Ce problème ne sera pas réglé en libérant les deux joueurs, car ils seront payés jusqu’au dernier sou. C’est la même chose.»
