A quelques jours du derby face au NAHD, nous avons pris attache avec Alain Michel, lequel n’est pas allé par mille chemins pour exprimer son mécontentement concernant la programmation de la rencontre en déclarant : «C’est inadmissible de nous faire jouer la veille de l’Aïd. Cette programmation met dans l’embarras plusieurs joueurs, surtout que j’ai dans mon groupe deux imams. Faire jouer les joueurs la veille de l’Aïd, c’est comme si en Europe, on allait jouer un match le jour de Noël. On aimerait bien disputer cette rencontre le vendredi afin de permettre aux joueurs qui résident en dehors de la capitale de rejoindre à temps leurs familles pour la fête de l’Aïd. Pour ma part, cela ne me dérange nullement de jouer le samedi ou le vendredi, mais par solidarité avec mes joueurs, je trouve que faire jouer un match quelques heures seulement avant l’Aïd est inconcevable. La Ligue devrait être compréhensive en décalant le derby de vingt-quatre heures.»
«J’ai ménagé Bouguèche et je compte aligner Zeddam»
Lors du match amical face à l’OMR, Hadj Bouguèche avait brillé par son absence, sans oublier Zeddam, évacué à l’hôpital suite à un choc violent avec un joueur d’El Annasser. A ce propos, Michel s’est voulu rassurant en précisant qu’il comptait sur ses deux joueurs contre le Nasria. «Concernant le forfait de Bouguèche face à l’OMR, j’ai décidé de le ménager afin qu’il soit en super forme lors du derby. Pour ce qui est de Zeddam, son cas n’est pas très critique. D’ailleurs, je compte bien le faire jouer contre le NAHD», nous a déclaré Michel.
«Il me reste encore 8 000 euros à percevoir»
On ne pouvait solliciter le coach sans ouvrir une parenthèse à propos de sa situation financière qui vient d’être partiellement réglée par les pensionnaires de Chéraga. «La direction du club est passée à l’action en m’octroyant une partie de mon dû, puisqu’il manque encore 8 000 euros de la somme que je devais toucher. L’autre moitié, je dois la percevoir lorsqu’il y aura une rentrée d’argent», dira l’ex-coach de Grenoble.
«Bouabdallah ne reprendra que lorsqu’il sera régularisé»
Concernant le cas de Madjid Bouabdallah, l’ex-centre avant de l’US Créteil qui poursuit toujours sa grève alors qu’il se trouve depuis cinq joueurs au pays, Michel nous expliquera : «A propos de Bouabdallah, qui est à Alger, il ne compte reprendre le travail qu’après avoir été régularisé par la direction du club. Le joueur doit normalement percevoir 30 000 euros. Personnellement, j’aimerai que tout soit réglé dans les plus brefs délais, car j’ai besoin d’un joueur comme Madjid».
