Le coureur espagnol de l’équipe grecque «Tableware Cycling», Sobrino Joaquin, a remporté dimanche au sprint, à Mostaganem, la deuxième étape du Tour d’Algérie de cyclisme, devant le Letton Smirnovs Andris et le Grec Tamouridis Iqannis.
Dans une étape longue de 147 km, l’Espagnol a réalisé un temps de 3h38.30, alors que le Suédois Lars Anderson de l’équipe danoise «Team Concordia» a réussi à garder le maillot jaune de leader grâce au travail réalisé par ses coéquipiers en fin de course. Les prétendants à la victoire d’étape étaient nombreux. Mais le dernier mot est revenu finalement à l’Espagnol qui a réussi à triompher à Mostaganem, où un public nombreux est venu soutenir les coureurs de la caravane du Tour. Le début de cette étape, disputée sur un parcours qui n’arrangeait sans doute pas les grimpeurs, a été marqué par une multitude de tentatives d’attaque, déclenchées par les coureurs de l’équipe algérienne Vélo Club Sovac, dirigée par Hamza Madjid, mais rapidement repris par le peloton qui roulait avec une moyenne de 60 km/h. Le premier point chaud (sprint) de cette étape, situé à Oued Rhiou (41 km), a été remporté par le Grec Karatzios Georgios, de l’équipe grecque «Tableware Cycling Team», qui mérite un tableau d’honneur de cette course , en arrivant même à placer deux coureurs sur le podium de l’étape. A la sortie de la localité de Hmadna (55 km), 12 coureurs effectuent la véritable échappée de cette journée, avec la présence de quatre Algériens dont Youcef Reguigui du GS Pétrolier, parvenant à distancer le peloton de trois minutes et dix secondes. On s’attendait à une réaction immédiate de la part des coéquipiers du maillot jaune, chose qui est venue à 17 kilomètres de l’arrivée, exactement au col de Mesra, classé 2e catégorie, où le groupe de tête a été repris par le peloton conduit par l’équipe danoise Team Concordia qui a démontré tout son professionnalisme. A moins de trois kilomètres de l’arrivée, le sociétaire du GS Pétroliers, Youcef Reguigui a été victime d’une chute, sans gravité. La caravane du Tour d’Algérie 2012 a rallié Oran où sera donné le coup d’envoi de la 3e étape, longue de 167 kilomètres et dont l’arrivée aura lieu à Sidi-Bel-Abbès.
DÉCLARATIONS :
Sobrino Joaquin (Tableware Team-Grèce): «Cela me fait plaisir de remporter cette étape disputée sur un parcours qui me convenait très bien, mais sincèrement, je ne m’attendais pas à remporter cette étape.
Nous avions été lâchés par un groupe de 12 coureurs, mais le travail réalisé par mes coéquipiers a donné son résultat.»
Youcef Reguigui (GS Pétrolier) : «Au départ de cette étape, je me sentais bien. J’étais parmi le groupe de 12, mais faute de coordination entre les coureurs, le peloton nous a repris à quelques kilomètres de l’arrivée. J’étais victime d’une chute à moins de trois kilomètres, mais sans gravité. Il nous reste une étape difficile à terminer où il va y avoir deux cols de 3e et hors catégories à Oran. Restant concentré jusqu’au bout.»
Hamza Madjid (Vélo Club Sovac) : «Nous avons déclenché beaucoup d’attaques au début de la course, mais sans pour autant arriver à les concrétiser. J’ai demandé aux coureurs de prendre le devant et participer à toutes les échappées. Cette fois-ci, ça n’a pas marché mais c’est de bon augure pour la suite du parcours.»
La Gazette
Dopage :
A l’issue de la deuxième étape, disputée entre Chlef et Mostaganem, la commission anti-dopage présidée par le Docteur Hamlaoui Hakima a effectué deux contrôles anti-dopage. Il s’agit du vainqueur de l’étape, l’Espagnol Sobrino Joaquin et le Français Lauwers Sylvain (4e de l’étape).
Chaleur :
Il a fait chaud dimanche lors de l’étape Chlef-Mostaganem, et les coureurs ont beaucoup bu beaucoup d’eau et admiré également le beau paysage qui caractérise cette partie du pays, notamment le lac situé à Merdjet Sidi Abed (à 10 km de Oued Rhiou).
Absence :
Le coureur emblématique des années 40 et 50, Ahmed Kebaili, n’a pas participé à cette 2e édition du Tour, après avoir été l’invité d’honneur du TAC 2011. L’homme qui a couru cinq Tours de France et trois Tours de Suisse, a suivi l’année dernière de très près les étapes du tour, et avec un engouement sans précédent pour le cyclisme.
Traducteur :
Le comité d’organisation du Tour d’Algérie a appelé cette année l’interprète, le professeur Bouyahiaoui, qui a participé à la précédente édition du Tour. Cet interprète de métier commente en direct tout ce qui se passe sur l’étape, mais fait également des traductions spontanées pour la presse écrite et audiovisuelle qui couvre l’évènement.
Vitesse :
Le peloton du Tour d’Algérie 2012 a foncé dimanche sur les routes entre Chlef et Mostaganem, en enregistrant une vitesse moyenne de 60 km/h, ce qui constitue un record pour les amateurs du cyclisme.
