Alors que les attaques se sophistiquent et exploitent l’IA, le monde professionnel exige une nouvelle compétence fondamentale, la culture de la sécurité numérique. Un changement qui doit s’opérer dès les bancs de l’université, pour tous les profils d’étudiants.
L’accélération de la transformation numérique a un double visage, elle porte l’innovation, mais génère aussi des vulnérabilités. Dans ce paysage à haut risque, près d’une organisation sur deux victimes d’une cyberattaque l’an dernier soupçonne l’intelligence artificielle d’avoir été utilisée contre elle. Sécuriser les infrastructures est une chose, mais comment préparer les employés à cette nouvelle réalité ?
C’est pour répondre à ce défi pressant que des acteurs comme Kaspersky plaident pour une généralisation de la formation, en proposant des solutions concrètes, comme un cours en ligne gratuit dédié aux universités.
Cybersécurité : le facteur humain, maillon faible persistant
La technologie seule ne suffit pas. Le facteur humain reste l’une des principales causes de violations de données, via l’ingénierie sociale. La preuve, en 2024, Kaspersky a recensé près de 900 millions de tentatives d’hameçonnage dans le monde, un chiffre en hausse de 26 % sur un an.
Pourtant, la cybersécurité reste trop souvent un enseignement réservé aux seuls spécialistes en sécurité informatique. Les futurs ingénieurs, développeurs ou analystes quittent ainsi l’université avec de solides compétences techniques. Mais sans la culture de sécurité nécessaire pour protéger les données, les systèmes et les processus de leurs futurs employeurs.
Les fondements de la cybersécurité : une culture de la sécurité à intégrer dès le début du cursus universitaire
Pour les experts, la solution est d’intégrer la cybersécurité dès les premières années d’études supérieures, et pour toutes les filières. « Pour les étudiants, une compréhension élémentaire de la cybersécurité ouvre la voie à un développement professionnel dans un large éventail de fonctions de conseil », souligne Pavel Laskov, professeur de sécurité des données à l’Université du Liechtenstein. « Sur fond de pénurie aiguë de spécialistes, ces services de conseil sont très recherchés, une bonne nouvelle pour les diplômés ayant acquis ces notions. »
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Cette formation généralisée présente un avantage triple :
- Pour l’employeur (l’entreprise) : au-delà de renforcer la conformité et de réduire les coûts, une main-d’œuvre avertie constitue un rempart interne. Elle participe activement à la durabilité numérique de l’organisation en évitant les erreurs humaines coûteuses et en étant capable de mettre en place des processus pertinents de surveillance et de signalement des menaces.
- Pour l’étudiant : il ne s’agit plus seulement d’une compétence technique, mais d’un véritable atout. Dans un marché où la mobilité professionnelle s’impose comme une norme, ces connaissances de base offrent une passerelle convoitée vers les métiers du conseil ou une réorientation vers la sécurité informatique en interne, répondant directement à la pénurie aiguë de spécialistes.
- Pour l’individu : face à la nette augmentation des tentatives d’hameçonnage, cette cyberhygiène devient un bouclier au quotidien. Elle transforme l’étudiant en un acteur vigilant, capable de protéger ses comptes et ses transactions, lui évitant bien plus que du stress, une exposition directe à la cybercriminalité.
Chaque filière a sa pierre à apporter. L’ingénieur apprend à écrire un code sécurisé, l’étudiant en commerce mesure l’impact financier d’une fuite de données, et le futur administrateur de bases de données explore les dimensions éthiques de la protection de la vie privée.
« Cybersécurité : niveau débutant » : Kaspersky lance un cours gratuit pour les universités
Pour répondre à ce déficit de formation, Kaspersky Academy a développé « Cybersécurité : niveau débutant », un cours en ligne gratuit constitué de courtes vidéos. Conçu pour les étudiants de première et deuxième année, toutes filières confondues, il vise à fournir une introduction structurée et accessible.
« Les connaissances en cybersécurité et les compétences pratiques des spécialistes de demain revêtent une importance capitale pour leurs employeurs potentiels », confirme Pavel Laskov.
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Alors que les cybermenaces ne montrent aucun signe de ralentissement, les universités ont une occasion unique de se positionner en pionnières. En faisant de la cybersécurité une compétence fondamentale pour tous, elles préparent une main-d’œuvre résiliente. De plus, elles soutiennent la durabilité numérique des entreprises et renforcent notre sécurité collective face aux risques émergents.
À propos de Kaspersky
Kaspersky est une société internationale de cybersécurité et de protection de la vie privée fondée en 1997. Avec à ce jour plus d’un milliard d’appareils protégés contre les cybermenaces émergentes et les attaques ciblées, l’expertise de Kaspersky en matière de sécurité et de renseignements sur les menaces est constamment convertie en solutions et services innovants pour protéger les particuliers, les entreprises, les infrastructures critiques et les autorités publiques dans le monde entier.
Le large portefeuille de solutions de cybersécurité de Kaspersky inclut la protection avancée de la vie numérique pour les appareils personnels, des produits et services de sécurité spécialisés pour les entreprises, ainsi que des solutions de Cyber-Immunité pour lutter contre les menaces numériques sophistiquées, en constante évolution. Kaspersky aide des millions de particuliers et plus de 200 000 entreprises à protéger ce qui compte le plus pour eux. Pour en savoir plus, consultez le site : https://afrique.kaspersky.com/


