C’est le moment propice pour le curage des avaloirs et des regards des égouts avant les premières pluies d’automne. Théoriquement, ce genre d’opération doit avoir lieu en août. Une saison où Dame Nature est imprévisible et les précipitations aussi soudaines qu’importantes.
Mais certaines communes tardent à le faire. Les dernières intempéries, qui ont touché la wilaya de Constantine occasionnant des pertes humaines et matérielles, n’ont pas mis la puce à l’oreille des APC.
Pourtant, les réseaux d’évacuation des eaux pluviales sont souvent obstrués par des détritus et autres gravats. Chose que confirme le P/APC d’Alger-Centre, Abdelkrim Bettache.
« Des déchets s’accumulent et empêchent l’écoulement des eaux pluviales qui, par la suite, s’accumulent et engendrent de graves dégâts matériels », rappelle-t-il.
Cette situation est due, selon lui, à l’incivisme des citoyens qui ont leur part de responsabilité dans l’entassement des détritus dans les avaloirs.
Raison pour laquelle, l’APC d’Alger-Centre ne fait pas des opérations périodiques ou saisonnières mais effectue un nettoyage quotidien des avaloirs et bouches d’égout. Aussi, l’opération de curage a nécessité, cette fois-ci, le renforcement du nombre d’agents de voirie. Ces derniers se déplacent par équipe de 5 à 10 pour accomplir leur travail.
« Les premières pluies sont difficiles d’où l’importance d’un bon balayage et un sérieux nettoiement pour parer à un éventuel danger », indique-t-il. Et d’ajouter : « Nous avons une permanence de voirie assurée par 10 agents équipés de matériel pour le travail de nuit ».
Selon lui, le wali d’Alger a instruit les communes à s’équiper du matériel nécessaire et de recruter des agents pour renforcer l’assainissement et les interventions.
Ces derniers, rappelle Bettache, sont aidés par les agents de l’Epic Asrout en vue de la gestion et du nettoiement des 175 avaloirs que compte Alger-Centre et pour un assainissement point par point.
Selon lui, l’entretien périodique des avaloirs obéit à un programme tracé pour toute l’année en vue de mieux gérer les réseaux d’assainissement et éviter le pire lors des intempéries.