La nécessité de promouvoir le rôle des institutions scientifiques pour le développement de la culture sécuritaire a constitué mardi à Alger le thème principal d’un séminaire international durant lequel les participants ont souligné l’importance du partenariat scientifique entre l’université et la sûreté nationale pour une meilleure protection de la société des fléaux sociaux et de la criminalité.
Dans son intervention à l’ouverture du séminaire, l’inspecteur général de la Sûreté nationale, contrôleur général de police, Mohamed Houalef, a souligné que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) qui « accorde un intérêt particulier au facteur humain mais aussi à la promotion du partenariat scientifique » entre la Sûreté nationale et les institutions scientifiques.
Pour le même responsable, « c’est une occasion pour réaffirmer le souci de la DGSN d’améliorer les conditions socioprofessionnelles du corps de la police » à travers les efforts consentis en matière d’instruction, de formation, de mise à niveau des ressources humaines pour améliorer l’efficacité de la police algérienne et instaurer l’Etat de droit.
De son côté, le directeur des Unités républicaines, le contrôleur de police Lakhdar Dehimi, a souligné l’importance de promouvoir le rôle des institutions scientifiques dans le développement de la culture sécuritaire » qui se veut « un devoir » dans le cadre du système d’enseignement.
Il a estimé dans ce sens que « les dimensions sécuritaires ne concernent pas seulement une catégorie précise mais toutes les franges de la société notamment les scientifiques, dont la vision est basée sur les dimensions sécuritaires garantissant la stabilité de la société et du citoyen ».
Pour sa part, le président de l’Université d’Alger I, Tahar Hadjar, a souligné la « responsabilité » des établissements scientifiques face aux défis d’aujourd’hui. Ces établissements « devront enrichir les connaissances des générations en vue de consacrer la culture sécuritaire notamment dans le contexte régional et international actuel.
Le recteur de la faculté des Sciences islamiques de l’université d’Alger, Amar Messadi, a souligné « l’importance croissante de la sécurité et de la culture sécuritaire ». Un domaine, a-t-il dit, « qui mérite de faire l’objet d’études et de recherches de par son importance en matière de protection contre les fléaux et la criminalité ».
Il a souligné dans ce sens « le rôle des savants, des érudits, des intellectuels et des chercheurs en faveur des institutions sécuritaires pour qu’elles accomplissent leurs missions selon les procédés scientifiques et les règles et les normes nationales et internationales dans le cadre du respect des libertés et des droits de l’Homme ».
Pour M. Messadi, cette rencontre scientifique constitue « une occasion pour réaffirmer l’intérêt qu’accorde l’université à la communication et l’interaction avec la DGSN pour s’enquérir des difficultés rencontrées par les éléments de la police dans leurs missions ».
« Le rôle des établissements scientifiques dans la consécration de la culture sécuritaire contre le crime », « La réconciliation nationale en Algérie du point de vue de la charia », « Les médias et la sensibilisation sécuritaire », « La psychologie et la stabilité psychologique », comptent parmi les thèmes de ce séminaire de trois jours.
Une exposition sur la sensibilisation sécuritaire a été organisée par la DGSN en marge de cette rencontre à laquelle ont pris part des participants de Tunisie et d’Arabie saoudite.